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MovieDVsuite 3.0, d’Aist : acquisition et montage vidéo à petit prix

Facile à installer et à utiliser, le pack de Aist est accessible aux néophytes. Il propose pourtant des fonctions vidéo évoluées.

Pour moins de 700 F (106 €), la société allemande Aist propose aux vidéastes amateurs un produit tout-en-un, incluant le logiciel de montage et de traitement vidéo MovieDVsuite 3.0 ainsi qu’une carte d’acquisition FireWire IEEE 1394 PCI. Rappelons que celle-ci valait à elle seule près de 2 000 F (305 €) il y a moins d’un an. L’installation de l’ensemble ne pose aucun problème. Attention cependant à ne pas brancher la carte sur le dernier port PCI, car elle entre alors en conflit avec le contrôleur d’affichage. Il est regrettable qu’aucun avertissement à ce sujet ne figure dans la documentation.

Des capacités de montage étonnantes

Après avoir connecté un caméscope à l’aide du câble joint, le lancement du programme de montage MovieDVsuite 3.0 se révèle aisé. Une interface claire en facilite la prise en main. Heureusement, car la documentation en français est réduite au minimum : un unique fichier au format PDF. Plusieurs des exemples qu’il mentionne sont en outre irréalisables. En effet, ils font appel à des effets spéciaux et des transitions qui ne figurent pas dans le logiciel.Pour capturer une séquence vidéo, il suffit de cliquer sur l’icône Enregistrement. Les données, immédiatement converties en fichier d’extension .avi (le format vidéo de Microsoft), sont ensuite accessibles à partir d’une icône. Pour commencer un montage, on fait simplement glisser celle-ci sur la piste vidéo de la table de montage. On peut ensuite couper un fragment de film, supprimer ou remplacer la bande-son, ajouter l’un des 16 effets spéciaux, l’une des 30 transitions ou encore intégrer du texte animé. Chaque opération ne demande que quelques secondes et le résultat est immédiatement visible dans la fenêtre de prévisualisation.Les manipulations s’avèrent si simples que l’on n’hésite pas à tenter les montages les plus audacieux après seulement deux ou trois heures d’utilisation (superposition de plusieurs effets sur une piste vidéo, intégration d’images fixes…). Grâce à la qualité de ces fonctions, on obtient rapidement un résultat très convaincant. Mais mieux vaut avoir de la place sur le disque dur : une vidéo MPEG de 7 secondes avec une résolution de 640 x 480 points pèse 15 Mo. Une fois le film terminé, il ne reste qu’à l’enregistrer dans le format vidéo correspondant le mieux à l’utilisation envisagée : MOV ou MPEG pour le mettre en ligne, AVI pour un rendu de qualité optimale sur PC.

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Philippe Fontaine