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Les professions du tertiaire rajeunies par l’informatiqu

L’informatique reste le domaine préféré des jeunes diplômés, mais la concurrence des autres secteurs s’avive.

Pour la troisième année consécutive, l’informatique reste la voie privilégiée des jeunes diplômés, même si un léger tassement commence à se faire ressentir : 20 % d’entre eux intègrent un poste d’informaticien, contre 26 % en 1999. Cette tendance a été dégagée par l’Apec dans sa récente enquête sur l’insertion des jeunes diplômés(*). Derrière, on trouve les métiers liés à la recherche et aux études (scientifiques, techniques, économiques, sociales ou prospectives, elles représentent 16 % des débouchés), puis au marketing (15 %).
Ces résultats ne signifient pas que le nombre d’informaticiens recrutés baisse : 96 % des jeunes diplômés en informatique trouvent du travail en moins de trois mois. Ce sont en réalité les autres secteurs et les autres métiers qui ont pris de l’ampleur. Cette pénétration des cadres dans le tertiaire étant une conséquence, selon les experts de l’Apec, des grands travaux informatiques menés par les entreprises l’an dernier : “Celles qui ont conduit d’importants chantiers en 1999 – passage à l’an 2000 ou l’euro -, cherchent aujourd’hui à s’approprier l’outil qu’elles ont installé, explique Mercedes Saddier Chetochine, responsable de l’observatoire de l’emploi de l’Apec. L’informatique va maintenant servir les fonctions de l’entreprise établissant une relation directe avec le client ou le consommateur : mise en place de sites web, définition de la politique d’achat ou organisation de la logistique. “
Les recruteurs recherchent, pour réaliser ces nouveaux chantiers, des candidats aux études et à la recherche, au marketing et au commercial, à la comptabilité, la finance ou la gestion.
Enfin, du côté des secteurs d’activité, l’étude montre que l’informatique constitue toujours, après l’industrie, le principal débouché des jeunes diplômés, malgré le recul des SSII qui affichent une baisse de huit points, passant de 25 % en 1999 à 17 % cette année. Une baisse qui profite notamment aux services dans les banques et l’assurance (11 %), ainsi que dans les télécoms (6 %).(*) Pour réaliser cette enquête, l’Apec s’appuie sur le parcours des jeunes diplômés de 1998.

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Vincent Berdot