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Les FAH se cherchent un avenir

Pure players ou issus du milieu de l’édition, les rescapés de la fourniture d’applications hébergées empruntent différentes voies pour sortir du tunnel.

Ils n’ont pas tous disparu. Ils sont même plus nombreux qu’on ne le croit. Les fournisseurs d’applications hébergées se font juste plus discrets. La plupart ont banni le terme FAH ou ASP, comme les acteurs arrivés plus tard (SSII, éditeurs, etc.), qui préfèrent l’englober dans leurs prestations d’externalisation. “En reprenant la terminologie du Gartner Group, le mode FAH a connu son ” pic d’exagération “, il y a deux ans. Nous venons de sortir du ” creux de désillusion ” et entrons dans la phase de ” réalisme “”, analyse Alain Touzani, directeur marketing et commercial de Virtual Computer.

Des applications métier

Rare pure player encore en lice, Virtual Computer faisait l’important sur Externaliser 2002, où l’idée d’un pavillon FAH a été abandonnée, suite à des désistements. Pour sortir du marasme, le FAH évolue vers les applications métier et mise sur des partenariats avec les éditeurs. Il gère la déclinaison en mode hébergé du PGI GénériX Alpha dont la commercialisation et le paramétrage sont assurés par les VAR de l’éditeur. La société mise aussi sur la mobilité (accès distant à la messagerie, à un PGI, géolocalisation…). “Le marché n’est pas prêt pour la mobilité, en tout cas pas dans notre secteur”, tempère le directeur général d’Etap-On-Line, FAH-éditeur du logiciel Ulysse. Qu’importe, la société profite de l’intérêt des entreprises pour les applications métier en ligne. De plus, la version intranet d’Ulysse, qui a toujours coexisté avec l’offre en mode hébergé, l’a protégé de bien des déboires.

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Julie de Meslon