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L’administration est allégée au prix d’un surcroît d’activité du réseau

Si le client léger permet de réaliser des économies importantes sur l’administration et sur le déploiement des applications, il nécessite en revanche des infrastructures plus fiables pour faire face à la charge.

Fer de lance de Citrix et des clients légers de manière générale, la réduction des coûts d’administration et de déploiement des parcs applicatifs est, à n’en pas douter, un des principaux avantages des architectures client léger. Le retour à la centralisation des applications sur le serveur marque en effet la fin de l’ère des architectures client-serveur, véritable cauchemar des responsables informatiques. En concentrant toute l’intelligence sur les serveurs, les responsables informatiques limitent en effet interventions et autres déplacements pour mettre à jour ou reconfigurer un poste de travail. Toute intervention est traitée au niveau du serveur, puis répercutée automatiquement sur les postes clients. Idem pour le déploiement de nouvelles applications : en se connectant, le client soit récupère un accès, soit déclenche l’installation. Cette dernière est en général gérée par des modules de télédistribution qui prennent leurs instructions dans des annuaires de type LDAP (Lightweight Directory Access Protocol) afin de se conformer aux profils et aux droits d’accès de l’utilisateur destinataire. La réduction du TCO qui en découle est toutefois contrebalancée par d’autres contraintes, notamment en termes de trafic réseau et de dimensionnement des serveurs.

Parer à toute défaillance du réseau

vant d’opter pour une solution, il convient donc de bien peser les économies effectivement réalisées avec les architectures client léger. “Nous avons retenu MetaFrame uniquement pour les applications client-serveur qui généraient déjà beaucoup de trafic, souligne Laurent Peter, chef de projet du Groupe Azur. L’impact sur le réseau était donc négligeable.”Si pour le Groupe Azur, basculer son système informatique vers du client léger n’a eu que peu d’impact sur l’infrastructure réseau, le cas est relativement exceptionnel. De manière générale, passer au client léger équivaut à redimensionner sa bande passante. Beaucoup plus sollicité que lorsque les utilisateurs travaillent en local, le réseau doit de surcroît pouvoir parer à toute éventualité : la moindre défaillance signifie en effet l’arrêt de l’activité pour tout ou partie des employés (si la défaillance ne touche qu’un segment de réseau) puisqu’ils n’ont plus accès à leurs applications. Idem pour les serveurs, qui vont devoir supporter autant de cessions que de clients connectés. C’est la raison pour laquelle Terminal Server comme MetaFrame intègrent des fonctions de répartition de charge. L’entreprise peut ainsi monter en puissance en investissant dans plusieurs petits serveurs, plutôt qu’un gros plus onéreux et moins souple en termes d’évolution.


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MV