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Google cherche des partenaires pour sa future Google Car

A en croire le Wall Street Journal, Google serait en train de « démarcher » des fabricants d’automobiles américains pour jauger leur intérêt pour sa voiture sans chauffeur.

Après avoir inventé une moto qui se conduit toute seule, poétiquement baptisée Ghostrider, Anthony Levandowski a conçu la Google Car, la voiture sans chauffeur de la firme de Mountain View. C’est ce dernier effort technologique qu’Anthony Levandowski est allé défendre devant des fabricants de voitures américains, si on en croit un article du Wall Street Journal.

Après avoir discouru sur ce thème lors d’une conférence de la Society of Automotive Engineers, à Detroit, le représentant de Google a déclaré « nous parlons à tous les fabricants de voitures pour jauger leur niveau d’enthousiasme ». Car, les grands acteurs américains de l’automobile ont presque tous des projets concurrents, adoptant généralement des approches différentes. Il est donc possible que Google soit perçu comme un indésirable.

Comme un autoradio ?

Google n’a pour l’instant pas encore décidé comment sera commercialisée une voiture équipée de son système et les fabricants d’automobiles sont une des options disponibles, précisait Anthony Levandowski. Le système pourrait ainsi être vendu comme une option ajoutée après l’achat du véhicule, comme on installe un autoradio, par exemple. Il pourrait même être offert, pour encourager et aider au développement ainsi qu’à l’adoption d’autres services de Google. Même si, sur ce dernier point, Anthony Levandowski s’empressait d’ajouter : « Je ne suis pas en train de suggérer que c’est ce que nous allons faire ».


La voiture Nascar sans conducteur, un poisson d’avril qui a de l’avenir…

La route est longue et sinueuse

En définitive, Anthony Levandowski précise qu’il reste « des millions de miles » à parcourir pour tester la voiture sans conducteur avant sa mise en vente. En revanche, ces voitures pourraient bien être prêtes « bien avant dix ans. Si ce n’est pas le cas, honte à nous, les ingénieurs », ironisait-il.

L’enjeu principal est le logiciel, évidemment mais, l’aspect matériel n’est pas à négliger, qu’il s’agisse du coût ou de la fiabilité des capteurs utilisés pour détecter les dangers qui parsèment les routes. Le sujet de la sécurité étant évidemment central. Anthony Levandowski déclarait sur ce point discuter avec les assureurs. Car, la question de la responsabilité en cas de défaillance du logiciel ou des senseurs, est centrale. De son propre aveu, Google doit encore trouver une solution pour mettre au point un système d’alarme qui prévienne le « conducteur » suffisamment en amont en cas de défaillance.

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Pierre Fontaine