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Et les mobiles sonnent, sonnent…

Chouette ! Alcatel vient d’annoncer un nouveau téléphone mobile “permettant le téléchargement de mélodies polyphoniques “. Ce bijou pourra “interpréter le dernier tube de l’été ou…

Chouette ! Alcatel vient d’annoncer un nouveau téléphone mobile “permettant le téléchargement de mélodies polyphoniques “. Ce bijou pourra “interpréter le dernier tube de l’été ou la musique de votre feuilleton préféré lorsqu’un appel arrive “. Finies les imitations grossières de l’hymne du Loft. Rappelez-vous, c’était hier : “Lofteurs, up and down, lofteurs, move around, ho ho ho ! “…Nos téléphones pourront entonner désormais avec fidélité “Toutes les femmes de ta vie”, le tube franco-mondial des L5 ou le dernier single de Destiny’s Child. Anecdotique ? Loin de là ! Les sonneries pour les mobiles sont devenues, avec l’explosion du SMS, une authentique “application qui tue “. Désireux de se différencier, les jeunes téléchargent à tout crin de nouvelles sonneries, en laissant, au passage, entre 1 et 2 euros.Au Japon et en Scandinavie, les opérateurs mobiles se sont déjà bien enrichis de cette nouvelle manne. Selon le cabinet britannique ARC Group, les sonneries pour téléphones mobiles domineront les applications musicales mobiles avec plus de 550 millions d’utilisateurs en 2006. Et, d’après les analystes danois de Strand Consult, le marché européen des sonneries mobiles représentera, rien qu’en 2001, quelque 1,7 milliard d’euros. Chiffres à prendre avec précaution, mais qui font à la fois rêver et cauchemarder les maisons de disques. Celles-ci sont décidées à traquer les sites qui proposent illégalement leur catalogue, à l’instar de ce qu’elles ont fait avec Napster et consorts. Les majors perdraient, en effet, des masses d’argent du fait de la violation de la propriété intellectuelle. L’an dernier, le géant EMI a ainsi poursuivi un site de téléchargement de sonneries qui proposait illégalement ses morceaux.Aujourd’hui, les accords entre maisons de disques et distributeurs se multiplient. A lavenir, nos rues bruisseront peut-être du dernier Britney Spears. Nos rues, mais aussi nos arbres… Car la sérieuse association ornithologique danoise aurait remarqué que certains oiseaux imitaient désormais les sonneries de portables. Le futur sera mobile, le futur sera pop. Même pour les étourneaux !

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Guillaume Deleurence