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Enition transpose le modèle économique de l’i-mode sur le GPRS

Enition mise dorénavant sur le GPRS pour commercialiser sa technologie de paiement Net Toll. Plusieurs opérateurs en europe auraient d’ores et déjà opté pour cette solution.

La start-up française fait le pari des réseaux télécoms mobiles, avec notamment l’arrivée du GPRS, pour commercialiser sa technologie de paiement. Depuis le début de l’année, la technologie Net Toll est mise à l’essai par de nombreux opérateurs en europe, dont plusieurs opérateurs historiques.Certains tests se seraient depuis convertis en engagements, mais les opérateurs prennent trop au sérieux le lancement du GPRS pour communiquer leurs choix stratégiques. Seul Monaco Telecom, laboratoire technologique de Cegetel, a communiqué sur son partenariat avec Enition.” 
On est au coeur de la bataille que se livrent les opérateurs dans les cadre du lancement du GPRS et de l’i-mode en Europe
 “, déclare Jean-Luc Leleu, président et fondateur d’Enition.Mais il semble bien que les principaux opérateurs européens s’intéressent à la solution d’Enition. Car, grâce à sa solution, les opérateurs pourront développer des modèles économiques proches de celui du Minitel et de l’i-mode.

Enition mise sur l’ADSL et le GPRS

” 
Nous avons un avantage très fort, celui de pouvoir gérer la redistribution des revenus en fonction de multiples critères : le volume de données téléchargées, le temps passé en ligne, ou le paiement à l’acte, précise Jean-Luc Leleu. Pour le moment, sur le marché, il existe bien des solutions qui mesurent la facturation selon l’utilisation, mais elles ne s’occupent pas de la redistribution des revenus. “En attendant, Enition a mis de côté le réseau Internet. Même si le partenariat avec Monaco Telecom porte aussi sur le réseau ADSL de la principauté, Enition attend le haut débit pour occuper ce terrain. ” L’ADSL sera peut-être notre seconde vague de croissance, grâce aux jeux en ligne, le cinéma ou la musique “, espère Jean-Luc Leleu.En attendant, la société pense être en mesure de récolter les fruits de ses premières ventes de licences d’ici à la fin 2003, voire début 2004, au moment où ” le GPRS sera adressé au marché de masse “. Entre-temps, la société pense aussi prospecter du côté des agrégateurs de contenus pour mobiles.Selon Jean-Luc Leleu, ” les opérateurs cherchent à fournir la palette de services la plus riche possible. Ils auront donc rapidement besoin d’agrégateur de contenus. Et nous pourrons accélérer cette dynamique, si les agrégateurs s’interfacent rapidement avec les opérateurs “.

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Frantz Grenier