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Des anciens de Google préparent une version «révolutionnaire» d’Android basée sur le cloud

La semaine prochaine, la startup Nextbit va dévoiler un mystérieux produit qui promet « d’améliorer les terminaux dans le temps». Suspense.

Que vont bien pouvoir annoncer Tom Moss et Mike Chan mardi prochain, 1er septembre ? Ces ex-«Googlers» ont créé la startup Nextbit en 2012 et entretiennent savamment le buzz sur les réseaux sociaux à propos d’un nouveau produit dans le domaine des smartphones Android. Aucun détail technique n’est donné pour l’instant. On ne sait même pas si la société est sur le point de lancer un nouveau terminal ou un nouveau système logiciel, ou les deux en même temps. Sur le site web, la société indique simplement vouloir « libérer les gens des limites actuelles de la technologie mobile ».

Toutefois, les fils Twitter et Facebook de Nextbit sont parsemés de multiples petits indices. Ainsi, on apprend que la société veut « bâtir le futur d’Android » et qu’elle est en train de tester « une version révolutionnaire d’Android ». Et ce nouveau produit miracle s’appuiera, par ailleurs, sur le cloud. Celui-ci « devrait faire plus que de stocker tout votre bazar. Il devrait rendre votre téléphone meilleur et plus rapide. » A un autre moment, Nextbit a posté le message suivant : « Cela semble impossible, mais pouvez-vous imaginer un terminal qui s’améliore dans le temps ? Nous le pouvons. »

Tout cela est évidemment très énigmatique. Le passé de Nextbit donne un éclairage supplémentaire. En octobre 2014, l’entreprise a présenté un service de synchronisation baptisé « Baton », qui permettait de sauvegarder dans le cloud l’état complet d’un téléphone sous CyanogenMod : les données mais aussi les applications, et même leur stade d’exécution. L’utilisateur peut, par exemple, commencer à utiliser des applications sur son téléphone, sauvegarder l’état du système et poursuivre son activité sur une tablette. Ce qui fait penser, d’une certaine manière, aux technologies de virtualisation de postes de travail professionnels où le système est téléchargé depuis un serveur sous la forme d’une machine virtuelle (XenDesktop, VMWare View, etc.).

Le 1er septembre, Nextbit va donc peut-être présenter une technologie similaire, permettant de virtualiser Android à travers une multitude de terminaux et de le synchroniser dans le cloud. En tous les cas, la startup est soutenue par des investisseurs prestigieux : Google Ventures et Accell Partners ont financé l’entreprise à hauteur de 18 millions de dollars. Rendez-vous le 1er septembre.

Source :

VentureBeat

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Gilbert KALLENBORN