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British Telecom s’offre un discret retour en France

Après quatre années d’absence, l’opérateur britannique relance les activités commerciales de sa filiale française.

Entre septembre 2001 et mars 2002, Cegetel et British Telecom ont renégocié leurs accords d’exclusivité. Jusque-là, Cegetel faisait obligatoirement appel à BT pour les services internationaux, et BT se tournait vers Cegetel pour les besoins nationaux. Aujourd’hui, les deux opérateurs ont récupéré leur indépendance, et Jean-Pierre Dierick, directeur général de la filiale française de BT, explique : “On n’a jamais mieux travaillé avec Cegetel que depuis que l’on a mis fin à nos accords d’exclusivité.”

Les deux cents plus grandes entreprises, visées

La filiale française de BT a, d’ores et déjà, fait sienne la doctrine d’Andy Green, président de la division Ignite : “Fournir des services internationaux aux grandes entreprises européennes, et des services européens aux grandes entreprises internationales.” Ainsi, en France, l’opérateur britannique envisage de s’attaquer avec “pragmatisme” aux marchés des deux cents plus grandes firmes. “Il est clair qu’on ne va pas foncer bille en tête sur des clients comme Peugeot pour les pousser à changer d’opérateur”, déclare Jean-Pierre Dierick. Mais, même si ces très grosses sociétés ont déjà un opérateur, elles sont tout de même demandeuses de services pour des réseaux de sauvegarde.Côté produits, BT France propose, comme ses concurrents, de la voix traditionnelle, de la voix sur IP, des services Frame Relay, ou encore, VPN-IP. Selon Jean-Pierre Dierick, sa société possède un avantage de taille, puisqu’ “elle possède probablement le meilleur réseau MPLS en Europe”. Autre avantage : les clients de BT France peuvent se voir facturer en Angleterre pour des raisons pratiques ou… fiscales.Pour atteindre ses objectifs, la filiale française de BT compte sur son équipe de trente personnes.

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Jérôme Desvouges