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Amazon veut une autorisation pour tester ses drones… à l’air libre

En cinq mois, les recherches du géant du e-commerce ont beaucoup progressé. Désormais Amazon veut voir décoller ses drones dans le ciel américain et finaliser le développement du projet Prime Air, que Jeff Bezos voudrait lancer en 2015.

En décembre dernier, le géant du e-commerce dévoilait un projet un peu fou, Prime Air, pour la livraison de certaines commandes en moins de 30 minutes par drone.

Seul souci, outre l’obligation d’affiner la technologie utilisée, Amazon doit obtenir l’autorisation de la FAA, qui gère la réglementation aérienne américaine. Or, la Federal Aviation Administration n’est pas vraiment encline à faire des exceptions et a déjà ouvert six zones de tests grandeur nature.

Ouvrir le ciel

Amazon a toutefois demandé une autorisation express à la FAA pour pouvoir mener des tests de drones dans l’espace aérien américain. Dans la requête, rendue publique cette semaine, le géant du e-commerce précise qu’il a jusqu’à présent réalisé des tests en intérieur ou à l’étranger. Mais la société de Jeff Bezos aimerait que cela change. « Bien sûr, Amazon préférerait maintenir son attention, son investissement dans ces recherches importantes et son développement aux Etats-Unis en conduisant des essais privés et des opérations de développement en extérieur, près de Seattle », expliquait le courrier.

La lettre continuait en indiquant qu’une exception aux règles de la FAA serait « dans l’intérêt du public » et « est une étape nécessaire à la mise au point du service Prime Air d’Amazon pour le bénéfice des utilisateurs ».

Des tests déjà avancés

Jeff Bezos a par le passé indiqué que son service de livraisons par drones pourrait être opérationnel dès 2015 si la FAA le permet. Ce que semble confirmer un passage du courrier envoyer à l’administration aérienne. Au cours des cinq derniers mois, Amazon « a fait des progrès dans le développement de véhicules aériens hautement automatisés pour Prime Air ». Des drones, de 8e et 9e génération, qui voleraient à plus de 80 Km/h et pourraient porter jusqu’à 2,2 Kg. Ce qui correspond à 86% des produits vendus par Amazon.
Le courrier d’Amazon indique également que l’autorisation ne permettrait rien de plus au groupe américain que de faire ce que « des milliers d’amateurs font déjà, sans compter le fait qu’Amazon s’imposera des mesures de sécurité bien plus dures » que pour ces personnes. Amazon mènerait ainsi ses tests en extérieur sur ses propres terrains et également dans les zones ouvertes par la FAA.

Le courrier termine en ajoutant qu’un « jour, voir un drone Prime Air, d’Amazon, sera aussi normal que de voir des camions postaux, pour le plus grand bénéfice des consommateurs à travers le pays ». Et sans doute pour le plus grand bénéfice d’Amazon également…

A lire aussi :
L’administration américaine durcit l’utilisation des drones de loisirs – 25/06/2014

Source :
Lettre d’Amazon
(PDF)

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Pierre Fontaine