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Test : Un picoprojecteur Laser qui n’assure pas le spectacle

Avec Showwx+, Microvision propose un picoprojecteur intéressant et assez inédit, fonctionnant aussi avec les iPhone. Nous l’avons testé.

L'avis de 01net.com

Microvision SHOWWX+

Qualité de l'image

0 / 5

Luminosité

0 / 5

Appréciation générale

1 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 07/03/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Microvision SHOWWX+

Technologie d'affichage DLP
Technologie d'éclairage Laser
Définition 848 x 480 pixels
Décalage d'objectif (Lens Shift) Non
Voir la fiche complète

Microvision SHOWWX+ : la promesse

Le Showwx+ de Microvision fait partie des produits originaux que nous attendons assez impatiemment à la rédaction. Ce qui nous intriguait sur ce picoprojecteur, ce n’est pas tant sa taille – nous en avons testé d’autres de ce format –, mais plutôt son système de rétroéclairage Laser. Un dispositif qui, sur ces petits projecteurs, serait la technologie vouée à remplacer les éclairages par Led des picoprojecteurs. Pour juger de l’efficacité de cette technologie, nous nous sommes procurés ce produit Microvision grâce au revendeur Expansys. Voici notre verdict.

Microvision SHOWWX+ : la réalité

Physiquement le Showwx+ ne se distingue pas franchement des produits concurrents. Son petit gabarit (11,8 x 6,1 x 1,5 cm – 118 g) rappelle particulièrement l’Optoma PK120, véritable modèle de poche à peine plus gros qu’un smartphone. Si la finition ne souffre d’aucun gros reproche, la conception peine à convaincre. Pas de haut-parleur, pas de lecteur de carte mémoire, ni même de pas de vis pour installer ce projecteur sur un trépied. On apprécie en revanche la présence d’un port micro-HDMI et d’un câble pour lire le contenu de son iPhone, iPod ou iPad.

Les menus ne sont pas séduisants

Il ne faudra pas longtemps pour lui trouver un autre point faible : l’ergonomie de ses menus. C’est souvent le cas, ces petits appareils offrent très peu de réglages et celui-ci ne fait pas exception à la règle, avec une interface sans icône, aussi austère qu’un MS DOS. En prime, les boutons disposés sur ses flancs ne sont pas des plus appropriables.

Une qualité d’image rédhibitoire

Mais il y a pire que des menus pénibles, qu’on utilise finalement assez peu, ou qu’une ergonomie imparfaite. Le gros souci, c’est la mauvaise qualité d’image. A l’œil, on est d’emblée déçus par la qualité de la projection. Une sorte de micro fourmillement multicolore (rouge, vert, bleu) inonde les couleurs unies comme le blanc de la chemise d’un acteur.
Si la définition de 848 pixels par 480 ne nous faisait déjà pas rêver, en pratique, c’est d’autant plus décevant que le niveau de détail est vraiment très faible. Un défaut également dû à la faiblesse technique de cette plate-forme. Nous avons mesuré avec notre sonde un taux de contraste de 66:1 et une luminosité de 2 cd/m² en mode par défaut. Deux valeurs vraiment ridicules mesurées lorsque l’appareil est posé à 2 mètres du support. D’ailleurs, dans cette configuration, la diagonale de l’image projetée est de 1,91 mètre : une grande image donc.

Même en plaçant le projecteur à 1 mètre du support de projection, dans une pièce plongée dans l’obscurité totale, l’image est peu lumineuse et peu détaillée.

Naturellement, avant de nous prononcer sur un verdict aussi dur, nous avons testé le produit avec différentes sources et différents types de films, plus ou moins « lumineux » (via un câble micro-HDMI vers HDMI non livré), mais aussi via un iPod Touch.

Enfin, nous avons mesuré une autonomie vidéo de 2 h 3 minutes.

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