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Test : Un compact pour casse-cou qui filme aussi bien qu’il encaisse

Très robuste et doué en vidéo, cet appareil renforcé signe l’arrivée brillante de Panasonic sur ce segment.

L'avis de 01net.com

Panasonic Lumix DMC-FT1

Les plus

  • + Résistant
  • + Waterproof
  • + Grand-angle
  • + Vidéo HD en AVCHD

Les moins

  • - Prix

Appréciation générale

5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 28/05/2009

Voir le verdict

Fiche technique

Panasonic Lumix DMC-FT1

Définition du capteur 12.1 Mpx
Ouverture max en grand angle 3.3
Ouverture max en téléobjectif 5.9
Zoom optique 4.6 x
Ecran (diagonale) 6.7 cm
Voir la fiche complète

Panasonic Lumix DMC-FT1 : la promesse

Tandis que les prix de l’électronique grand public chutent, les constructeurs cherchent des marchés de niche, moins volumétriques mais plus lucratifs en termes de marge. Jusque là chasse gardée d’Olympus et de Pentax, le marché des compacts renforcés voit arriver de nouveaux acteurs prêts à soumettre leur bébé aux pires tortures. Or taper sur des appareils photo compacts (ou autre chose), nous, on adore. Alors quand Panasonic nous a annoncé se lancer sur le segment, nous avons enfilé nos gants de boxe, préparé un bain d’acide et affûté nos haches: le FT1 il fallait le faire souffrir.

Panasonic Lumix DMC-FT1 : la réalité

Le DMC-FT1 est un sandwich pour robot: une couche d’acier brossé, une garniture d’électronique et d’optique et encore une tranche d’acier. Avec de petits rivets dans les coins pour donner du parfum. Un appareil photo que les militaires pourraient sans doute apprécier pour sa robustesse et son design très carré. Mais comme il cible les jeunes, Panasonic le propose dans des couleurs originales. Comprenez qu’avec notre appareil orange fluo on n’est pas vraiment passé inaperçu.

Grand-angle et zoom x4,6: beau travail d’intégration

Etanche à trois mètres, encaissant les chutes d’un mètre et demi, l’appareil n’a pas vraiment intérêt à laisser traîner son bloc optique: c’est pourquoi il est intégré. Le grand-angle est apprécié à double titre: du point de vue du photographe qui aime les larges focales, mais aussi de celui de la prouesse technique.
Même constat pour le zoom qui, s’il est bien loin des x12 du TZ7 n’en demeure pas moins appréciable. D’autant que la stabilisation est tout sauf fantasque: en intérieur assez sombre on peut réussir des zooms nets. Beau travail.

Prend ça dans les dents

A 01net., laisser tomber des appareils photo en espérant les voir casser, on adore ça. Alors quand on nous dit qu’un appareil résiste à une chute de 1,5 m, on ne se prive pas de le faire tomber de la hauteur idoine pour le voir mourir. Et là, cruelle déception: ce sacripant a encaissé trois chutes sur le linoléum de la réserve sans broncher. Après lui avoir collé deux bonnes baffes et un coup de poing avec de la mousse (véridique) parce que sinon, les rivets, ça fait mal, nous nous sommes résolus à lui accoler l’étiquette «bourrin proof». Il est petit mais costaud. C’est donc sans la moindre appréhension qu’on l’a jeté au fond d’un sac pour aller le tester en situation.

Un sous-marin, mais sans ballast

N’ayant pas pu le tester en piscine, nous lui avons fait subir un passage dans les fontaines publiques, la douche et l’évier. A chaque fois il en est ressorti comme une fleur mais avec notre aide. Comprendre que s’il est bien étanche à trois mètres (et sans doute un peu plus), il ne flotte pas: les nageurs, véliplanchistes et autres fans de sports aquatiques seront donc bien inspirés d’utiliser la dragonne ou, mieux, de lui attacher un petit flotteur, parce que les requins ne vous le rendront pas s’ils le voient en train de sombrer.

Qualité d’image convenable

Les photos sont tout à fait correctes, voire bonnes selon les conditions climatiques: s’il n’écrase pas trop les détails en haute lumière, il produit encore quelques artéfacts en basse lumière, une «patte» du Venus Engine de Panasonic. Son optique manque clairement de piqué mais le défaut est aisément compréhensible: difficile de faire une optique très précise dans si peu de place et avec un tel cahier des charges.

Qualité vidéo impressionnante

Qui est le grand frère technologique du FT1? Le TZ7, vous avez mis dans le mille. Et si vous avez lu notre test, vous savez ce que nous allons dire du mode vidéo de ce DMC-FT1: il est excellentissime. Non, son micro n’est pas aussi aiguisé, certes l’optique est moins performante et le zoom plus réduit: mais quelle qualité vidéo! Il humilie tout simplement tous les autres appareils compacts actuels, TZ7 excepté bien sûr. L’image HD compressée en AVCHD est fluide, nette et sans bavure. Comble du raffinement, l’appareil peut zoomer quand il filme. Une vraie petite caméra HD de poche!

Les petits défauts

Pas de mode manuel, pas de fichiers RAW et surtout un mode rafale un peu mollasson: voici les principaux défauts de l’appareil. Si les deux premiers sont subalternes, un poil plus d’agressivité dans la cadence de tir eut été appréciable, notamment pour tous les amateurs de skate, de snowboard, de surf et autres riders en tout genre, un des cœurs de cible de cet appareil. Car si la qualité vidéo leur plaira sans aucun doute, ils attendaient sans doute plus de vitesse photo en haute résolution. Un petit défaut certes, mais il ne faut pas le taire.
Autre point négatif, la pression nécessaire au déclenchement, un peu trop forte selon nous. Elle s’explique par le fait que la marque nippone souhaite prévenir les déclenchements non désirés. Et dans la même veine, l’appareil ne s’allume pas d’une simple pression sur le bouton d’allumage: il faut maintenir la pression pendant 2 secondes. On préfère prévenir les acharnés qui n’auraient pas de patience…

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