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Test : Samsung NX500, un appareil photo hybride aussi doué qu’introuvable

Très performant, complet et pas trop cher, le petit frère du NX1 est un excellent hybride. Dommage qu’il soit si mal distribué.

L'avis de 01net.com

Samsung NX500

Les plus

  • + Capteur 28 Mpix BSI
  • + Processeur puissant
  • + AF performant
  • + 4K cinéma et 4K UHD
  • + Mode Full HD à 120 i/s

Les moins

  • - Pas de viseur intégré
  • - Ecran uniquement orientable verticalement
  • - Flash externe (livré)

Qualité photo

4.5 / 5

Qualité vidéo

4 / 5

Réactivité

4 / 5

Ergonomie et finition

4 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Autres critères et mesures

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 15/05/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Samsung NX500

Monture (baïonnette) Samsung NX
Format de capteur APS-C
Définition du capteur 2.8 Mpx
Type de capteur CMOS rétro-éclairé
Sensibilité ISO min 100
Voir la fiche complète

Samsung NX500 : la promesse

Visuellement, le nouvel hybride de Samsung baptisé NX500 ressemble comme deux gouttes d’eau au NX300 sorti il y a 18 mois. Jusque-là pas de quoi fouetter un chat, le NX300 n’ayant jamais connu qu’un petit succès d’estime. Mais entre la sortie de ces deux boîtiers une petite révolution est arrivée, le NX1, un hybride hautes performances qui a séduit tous les testeurs de la planète. La bonne nouvelle, c’est que le NX500 reprend presque toute la fiche technique de son grand-frère…

Samsung NX500 : la réalité

Samsung est un vétéran des hybrides – le premier de la série, le NX10, est sorti en 2010 – et la construction de ce NX500 est très logiquement bonne et l’appareil abouti. L’agencement des boutons est bien pensé (lire plus loin pour l’ergonomie) et l’articulation de l’écran orientable nous a paru bien robuste. Le design est dans la continuité de son prédécesseur le NX300, un genre de néo rétro qui fait son petit effet. Classe mais sobre.

En mode auto, le NX500 se pilote comme un vélo à roulette : ça file tout droit sans efforts. L’ergonomie matérielle est simple, proche d’un compact classique. Les paramètres sont bien sûr entièrement débrayables (ouverture, temps d’expo, ISO, exposition) et tout détenteur de NX1 peut considérer le NX500 comme une version compacte et tout aussi capable d’un point de vue photographique, les deux modèles sont équipés du même capteur et profitent du même traitement d’image.

Comme un NX1, mais en plus petit

Le NX500 est le petit frère du NX1, un boîtier sur lequel nous nous sommes longuement épanchés – ici lors de la présentation du prototype, ici pour le test. Pour faire simple, le Samsung NX1 est l’un des tous meilleurs hybrides que nous ayons jamais testés, faisant la nique à de nombreuses marques tant en termes d’équipement (écran tactile orientable, viseur électronique), de qualité d’images (superbe capteur 28 Mpix maison) que de fonctionnalités (Wi-Fi et Bluetooth, vidéo 4K, etc.). Si les performances en rafales du NX500 sont logiquement revues à la baisse et si le viseur s’est fait la malle, l’essentiel est resté : techniquement, le NX500 est excellent.

Super capteur

Si Sony est le roi des capteurs puisqu’il équipe la plupart des smartphones haut de gamme comme nombre de reflex (Nikon, Pentax, etc.), Samsung a créé la surprise avec son capteur APS-C 28 Mpix, non seulement de par sa densité en Mpix, mais aussi par sa conception technique – c’est le seul capteur APS-C BSI (Backside Illuminated, pour capteur rétroéclairé). Non seulement ses performances en basses lumières tiennent bien la route jusqu’à 3200 ISO, mais en plus le niveau de détails et les couleurs sont vraiment très bons, largement au niveau des géants japonais. Seul et contre tous, Samsung a réussi à se hisser au top de la qualité des capteurs APS-C. Chapeau.

Bonne optique kit

Si en termes de qualité optiques le Power Zoom 16-50 mm f/3.5-5.6 n’est pas aussi bon que le 16-50 mm S professionnel que nous avons testé, il nous a tout de même supris : non seulement il est plutôt bon pour cette gamme de prix, mais en plus il est petit, léger et rapide à zoomer. Motorisé, c’est à dire zoomant comme un compact, cet équivalent 24-75 mm est donc moins rapide qu’un zoom mécanique en photo, mais il est en contrepartie plus agréable à utiliser en mode vidéo.

4K qui fait mal, exit les prises

On prend le même et on recommence : le NX500 filme tout aussi bien que son grand frère le NX1, tout aussi bien signifiant ici « vraiment très bien » puisqu’il filme en 4K UHD, 4K Cinéma et les traditionnels modes Full HD. Quand Sony, Canon, Nikon, Fuji, Olympus font pour l’heure l’impasse sur ce standard, Samsung embraye le pas à Panasonic. S’il faut une configuration musclée pour décoder correctement la 4K qui sort des appareils Samsung, la qualité d’image est là. Dommage cependant que le NX500 soit dépourvu de l’entrée microphone et de la sortie casque de son grand frère.
Attention cependant à la lecture des fichiers : VLC gère mal le format h.265 de Samsung, et il faut pour l’heure passer par des outils de conversion.

AF : rapide, mais moins que le NX1

Un peu à la manière de Fujifilm, Samsung ne cesse de progresser dans le domaine de la vitesse de l’AF. Le NX1 l’a prouvé et ce NX500, quoi qu’un poil plus lent, s’est tout de même montré efficace. En plein jour ce NX500 accroche bien les sujets et s’avère réactif, mais il connaît quelques ratés en basses lumières. Rien de bien grave puisqu’il se situe dans la bonne moyenne, mais à ce jeu les acteurs du standard Micro 4/3, Olympus et Panasonic, s’en sortent mieux.
En mode plein définition, la rafale monte à 9 i/s sur une seconde et demie (14/15 images max avant ralentissement) et cette rafale peut même être poussée à 10, 15 voire 30 i/s, mais dans une définition plus réduite de 7 Mpix.

Viseur et flash absents

Samsung n’a pas jugé bon d’intégrer un viseur au NX500, un choix discutable à plusieurs égards. Le premier étant que cela va un peu à contre-sens de la tendance actuelle où même les compacts ultra-zooms commencent à en être équipés. Ensuite un viseur s’avère redoutable dans des scènes de très fortes ou très basses lumières : dans le premier cas il évite l’aveuglement, dans le second il amplifie la luminosité de la scène et permet d’y voir quand même. Finalement, certains aiment à s’isoler dans le viseur pour composer l’image.
Quoique livré dans la boîte sous forme d’accessoire, le petit flash n’est pas intégré au boîtier et c’est dommage. Les flashes externes sont souvent oubliés à la maison, et rendent le rangement et la manipulation de l’appareil particulièrement pénibles.

Samsung et les petits détails

Ce n’est pas une tare mais le câble d’alimentation et le transformateur de ce NX500 sont blancs, identiques à ceux livrés avec les millions de smartphones Samsung – toujours le premier producteur mondial. Or l’appareil est noir & gris. C’est bête comme tout, mais ce manque d’harmonie est moche. Autre grief mais qui s’adresse à l’industrie (presque) toute entière : oui à la recharge directe via une prise micro USB, mais merci de proposer des chargeurs externes en options qui soient disponibles. Dans le cas de ce NX500 et de sa batterie BP1130, il est assez difficile de trouver un modèle officiel et il faut souvent se rabattre sur des chargeurs tierce partie.

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