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Test : Le XPS 13 de Dell, un bel ultrabook qui manque de souffle

Séduisant et bien fini, le Dell XPS 13 est un réel plaisir à utiliser. Mais l’endurance de la machine ne dépasse pas les quatre heures en lecture vidéo et sa ventilation ronronne en permanence.

L'avis de 01net.com

Dell XPS 13 (Intel Core i7 256 SSD)

Les plus

  • + Clavier rétroéclairé
  • + Dalle protégée par du Gorilla Glass
  • + Finitions
  • + Garanties annoncées

Les moins

  • - Définition d'écran limitée
  • - Pas de lecteur de carte mémoire

Affichage

2.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 20/03/2012

Voir le verdict

Fiche technique

Dell XPS 13 (Intel Core i7 256 SSD)

Processeur Intel Core i7-2637M
Mémoire vive 4 Go
Capacité de stockage principal 256 Go
Taille d'écran 13.3 "
Puce graphique Intel HD Graphics 3000
Voir la fiche complète

Dell XPS 13 (Intel Core i7 256 SSD) : la promesse

Dell est le dernier arrivé sur le marché des ultrabooks sur le marché français. D’ores et déjà disponible sur le site Internet de la marque, ce petit PC portable se targue d’avoir un châssis de 11,6 pouces intégrant un écran de 13,3 pouces, protégé par une vitre de Gorilla Glass. Sa finition est également annoncée comme exemplaire, grâce à l’emploi de matériaux nobles comme la fibre de carbone et l’aluminium. Testé, dans un premier temps, dans sa version haut de gamme, voyons comment il se défend.

Dell XPS 13 (Intel Core i7 256 SSD) : la réalité

La réalisation du Dell XPS 13 est une réussite. Le dos et la charnière de l’écran sont constitués d’aluminium brossé, tout comme le contour du châssis. Difficile de savoir si le dessous de la machine est bien fait de fibres de carbone. En tout cas, le motif le laisse penser et nous ferons confiance à Dell sur ce point.
Sous la machine, on retrouve la traditionnelle plaque, frappée des initiales XPS ainsi que des logos Intel et Microsoft. De cette façon, les repose-mains ne sont « salis » par les autocollants disgracieux qu’on trouve sur la plupart des autres machines. Voilà une initiative qui nous plaît bien.
Autre belle réussite, l’écran 13,3 pouces dit Edge-to-Egde. Comprenez qu’il est sans bord plastique apparent, comme c’est souvent le cas sur un PC portable classique, et que la dalle occupe toute la surface.

Une autonomie un peu juste

Avec notre test de lecture vidéo en boucle, avec la luminosité de l’écran au maximum et le Wi-Fi connecté, le Dell XPS 13 est resté en fonctionnement 3 heures et 36 minutes. C’est peu si on le compare au Portégé de Toshiba (4 h et 30 min) ou au Folio 13 de HP (5 h et 42 min). En baissant la luminosité de l’écran et en déconnectant le Wi-Fi, on peut gagner une heure et demie de plus (en moyenne).
Pour le reste, le XPS 13 est effectivement plus petit qu’un Mac Book Air 13 pouces. Il se glisse donc facilement dans un sac et ne l’alourdit que de 1,4 kg. En revanche, le chargeur fourni par Dell est plus encombrant que celui du portable Apple, malgré les efforts faits par le fabricant texan.

Le XPS 13 est un ultrabook confortable

Autre point extrêmement important, le confort d’utilisation. Le Dell XPS 13 tient ici toutes ses promesses. Son clavier chiclet rétroéclairé est très agréable à utiliser et s’apprivoise rapidement. Le large touchpad est très doux au toucher et procure de bonnes sensations de glisse. Mais il n’est pas toujours aussi sensible qu’il le devrait lors des manipulations multitouch.
L’écran brillant accuse une définition un peu juste de 1 366 x 768 pixels. Néanmoins, il est lumineux (300 cd/m2) et bien contrasté (1 300:1). Des propriétés qui font – d’ordinaire – défaut à Dell. Grâce à la webcam embarquée faisant office de capteur de luminosité, l’intensité de la dalle varie selon votre environnement. De même, les lumières sous le clavier ne s’allument que lorsqu’il y a de l’activité sur les touches.

Un ultrabook très « caliente »

Vendu à partir de 999 euros, le Dell XPS « premier prix » (que nous testerons bientôt) embarque une mécanique relativement commune à toutes les autres machines de sa catégorie : processeur Core i5-2467M, 4 Go de mémoire et 128 Go de SSD. Haut de gamme oblige, la version que nous avons testée est plutôt dotée d’un Core i7-2637M (lui aussi double cœur), cadencé à 2 GHz. La quantité de mémoire demeure, mais le SSD passe à 256 Go. Les graphismes sont toujours assurés par le contrôleur intégré au processeur. L’ensemble est performant et s’avère, d’après nos tests, aussi véloce que le Mac Book Air 13 pouces dans sa version Core i7.
Les nuisances sonores sont, elles aussi, assez proches de celles relevées sur le PC ultrafin à la pomme (41,6 dB relevés au maximum). Malgré tout, le ventilateur a tendance à se mettre en route sans raison apparente et ronronne presque en permanence. En outre, la température grimpe assez facilement. Sur le repose-mains, nous avons relevé un maximum de 29°C (ce qui est raisonnable). Mais, sous la machine, certains endroits du châssis atteignent 58,5°C !
Si nos prises de température sont réalisées lorsque la machine est fortement sollicitée, cette mesure a été toutefois confirmée, dans une moindre mesure, en utilisant l’engin dans des conditions normales. Une désagréable sensation de chaleur se faisait alors sentir sur les genoux en saisissant du texte ou en surfant sur Internet. La machine testée n’étant pas finalisée à 100 %, il est possible que des progrès soient faits par la suite. Mais de là à perdre 10 ou 15°C, il y a peu de chances. Enfin, si la consommation de la machine ne dépasse pas 8 watts au repos (contre 5,5 pour le MacBook Air 13 pouces), un pic de 41 watts est relevé lorsque toute la configuration est mobilisée.

Une connectique trop pauvre

En revanche, carton rouge à Dell pour le trop faible nombre de connecteurs présents sur la machine. Un port USB 2.0, un USB 3.0, une sortie mini DisplayPort, une prise casque stéréo/micro et c’est tout. Pas de port Ethernet, ni de lecteur de carte mémoire ! Il faut impérativement mettre la main au porte-monnaie et acheter en sus les adaptateurs (dont le design est d’ailleurs peu en harmonie avec celui du XPS 13 d’ailleurs) sur le site de Dell. Si Apple ne devait pas être copié sur deux points, c’étaient bien ceux-là…

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