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Test : Google Chromecast 2, le moyen le moins cher et le plus efficace de connecter sa télé

Moins complet que les solutions d’Apple, Nvidia ou Roku, le Chromecast 2 est cependant l’interface multimédia la plus simple et économique.

L'avis de 01net.com

Google Chromecast

Ergonomie et conception

3.5 / 5

Richesse des contenus

4 / 5

Fonctions

3 / 5

Appréciation générale

3.5 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 27/11/2015

Voir le verdict

Fiche technique

Google Chromecast

Sortie HDMI Oui
Sortie audio numérique optique Non
Voir la fiche complète

Google Chromecast : la promesse

On prend le même et on recommence : simple évolution technique du Chromecast, la version 2 fraîchement sortie conserve ce qui a fait la force de son prédécesseur, à savoir un prix plancher. A 39 €, le Google Chromecast 2 est de facto la solution la plus abordable pour transformer un simple téléviseur en une vraie télé connectée. Mais y a-t-il un intérêt à changer son Chromecast original pour ce nouveau modèle ? Et représente-t-il une alternative crédible face aux solutions concurrentes d’Apple, Nvidia et autres Roku ?

Google Chromecast : la réalité

Qu’est-ce qu’un Chromecast au juste ? C’est simple : c’est un genre de clé USB qui se branche sur la prise HDMI de votre téléviseur, s’alimente par une prise micro USB, se paramètre via votre smartphone et se connecte au web par le biais de celui-ci ou utilisation votre connexion Wi-Fi domestique.

Le smartphone – ou la tablette – sert de télécommande et les applications compatibles disposant d’un bouton Chromecast peuvent envoyer du contenu sur votre télévision.
Un Chromecast transforme donc un «bête» téléviseur en une télé connectée, tout simplement.

Look de limule

Si le contenu électronique de ce nouveau Chromecast 2 est (presque) le même que celui de la première version, la carrosserie a bien évolué : adieu le design stick façon clé USB culbuto, bonjour le look limule, ce magnifique arthropode marin. La qualité de fabrication reste très bonne, même si l’intégration du câble implique une plus grande fragilité aux manipulations répétées que le design précédent, plus monolithique.

La ressemblance avec la limule est évidente non…

A gauche le Chromecast de première génération (avec sa rallonge), à droite le nouveau Chromecast 2.

Grosse pièce de plastique d’un petit centimètre d’épaisseur pour 4 cm de diamètre, le Chromecast 2 profite de son câble plat de 8 cm de long pour accéder aux prises HDMI les mieux cachées – exit donc la disgracieuse rallonge (qu’on pouvait perdre ou oublier d’ailleurs) de la première version.

La prise HDMI est aimantée et peut se coller au corps du Chromecast transformant celui-ci, lorsque la configuration de l’arrière de votre TV le permet, en passe câble de fortune.

Plus réactif que la première mouture

Cette nouvelle mouture du Chromecast n’apporte aucune nouvelle fonctionnalité exclusive, mais des gains de performance. S’appuyant sur deux fréquences Wi-Fi – 2,4 GHZ et 5 GHz – le Chromecast 2 réduit les temps de latence de communication avec le téléphone de même que les temps de chargement des vidéos.

En gros, nous avons constaté une accélération des process allant de x1,5 à x2 notamment pour le début de lancement d’un vidéo Full HD en provenance de YouTube. Le Chromecast 2 est plus agréable à utiliser du fait de sa plus grande fluidité mais ceci mis à part, l’expérience générale ne change pas d’un iota.

Le smartphone en guise de télécommande

Contrairement à la concurrence – lire plus bas – le Chromecast 2 n’est pas livré avec une télécommande. Et pour cause : c’est votre tablette, smartphone voire ordinateur qui font office de télécommande. Outre les service de vidéo, sachez que le navigateur Chrome intègre désormais un bouton de streaming permettant ainsi de réaliser des présentation via Google Drive par exemple.

Depuis quelques temps, le Chromecast est partiellement compatible CEC ce qui fait que, selon le modèle et la marque de votre téléviseur, certains fonctions de sa télécommande sont actives comme la mise en pause par exemple. Mais les résultats diffèrent beaucoup d’un téléviseur à un autre.

Pour les accros de la vidéo

Le Chromecast n’est pas que sédentaire : petit et léger, il est le moyen le plus simple de connecter le temps d’un séjour ou de vacances la télévision de votre chambre d’hôtel ou votre location Air BnB. Il suffit d’un téléviseur équipé d’une prise HDMI et d’une connexion internet et hop, on profite de son abonnement Netflix ou autre, sans avoir à souffrir le son médiocre de son PC ou à devoir se tasser à quatre devant la tablette.

Notez au passage que vous pouvez aussi décrocher un peu de l’écran et aller visiter un peu, ça sert aussi à ça les vacances…

Une passerelle (presque) neutre

L’interface visuelle du Chromecast n’est rien d’autre qu’un fond d’écran, une image provenant de Google Photo, Flickr ou autre. Point de page d’accueil avec une sélection de programmes à la Amazon ou Roku (lire le test du Roku 3), le Chromecast est une interface de transferts, pas un catalogue d’applications.

Certains le regretteront, mais d’un autre côté cette neutralité lui permet d’accepter à n’importe quel service type Netflix, Arte+7, Pluzz ou autre. Il suffit que les programmeurs de l’application du service choisi décident d’intégrer le bouton Chromecast pour permettre la diffusion sur celui-ci.

Outre les services web, le Chromecast fonctionne aussi de manière locale que ce soit avec un NAS Synology, avec un PC/Mac et Chrome, ou encore avec un serveur maison fonctionnant avec Kodi ou Plex. La simplicité d’installation et de programmation de l’interface du Chromecast en font une interface de choix pour les développeur.

Pas adapté aux jeux vidéo

Contrairement à Nvidia ou Apple, Google ne vante pas le potentiel gaming de son Chromecast. Et pour cause : à part quelques puzzles, jeux de questions et autres jeux simples type Big Web Quiz, Scribble Blitz, le Chromecast n’offre rien de vraiment intéressant. Low cost dans l’âme, il ne dispose pas d’une grande puissance de calcul et ne fait logiquement pas le poids face au Shield TV de Nvidia par exemple.

Face à la compétition

Le Roku est plus puissant, dispose d’une télécommande et de services intégrés. L’Apple TV nouvelle génération (lire le test de l’Apple TV) offre quantité de raffinements comme la prise en charge de la reconnaissance vocale et une interconnexion poussée avec les services Apple, Amazon propose une grande quantité de programmes dont certains maison et Nvidia propose une bête de course technique, notamment en 3D, qui en fait la plateforme de choix pour le gaming.

Technologiquement, le Chromecast 2 est donc soit en retrait soit complètement écrasé. Il est pourtant loin d’être largué puisque c’est, à notre sens, celui qui offre le meilleur rapport qualité/prix et de loin : pour 39 euros il relie efficacement un téléviseur au net et ce de manière très simple. La puissance n’est pas toujours le gage du triomphe.

Pas de 4K

Le fait que cette Chromecast 2 ne prenne pas en charge de la 4K est pour nous LE défaut de cette solution. Certes les programmes dans cette définition sont rares mais YouTube supporte la très haute définition depuis un moment, de plus en plus d’appareils photo sont à même d’enregistrer des séquences 4K et nous trouvons regrettables que Google ne se soit pas projeter un peu plus dans le futur en prenant en charge ce standard. Vu le peu de différences entre les deux versions, Google aurait mieux fait d’estampiller ce nouveau modèle Chromecast 1.5.

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