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Test : Acer Predator 17, un bon PC portable gaming qui colle aux standards actuels

La seconde génération des Acer Predator passe à la puissance GeForce GTX série 10. Elle en profite pour améliorer quelques éléments, tout en essayant de rester compétitive. Pari réussi ?

L'avis de 01net.com

Acer Predator 17 (G9-793-78HM)

Les plus

  • + Le clavier RGB
  • + La partie graphique performante
  • + La technologie d'écran G-Sync
  • + Quelques évolutions possibles

Les moins

  • - La qualité de l'écran
  • - Pas de lecteur Blu-ray !

Performances

1 / 5

Mobilité

2 / 5

Affichage

2.5 / 5

Confort d'utilisation

3.5 / 5

Appréciation générale

4 / 5

Note de la rédaction

Note publiée le 24/01/2017

Voir le verdict

Fiche technique

Acer Predator 17 (G9-793-78HM)

Processeur Intel Core i7-6700HQ
Mémoire vive 16 Go
Capacité de stockage principal 128 Go
Taille d'écran 17.3 "
Puce graphique Nvidia GeForce GTX 1060
Voir la fiche complète

Disponibles depuis le début de l’hiver, les derniers PC portables gaming 15,6 et 17,3 pouces d’Acer ont troqué leur puce 3D Nvidia de génération 9 (900M) contre une plus récente, de série 10. En attendant l’arrivée des futurs Predator équipés des processeurs Intel Kaby Lake, nous avons pu mettre la main sur l’une de ces nouveautés, le modèle 17,3 pouces actuellement en vente à 1800 euros, sous le nom de code G9-793-78HM.

Acer Predator 17 (G9-793)
LM/01net.com

Le passage à la GeForce GTX série 10 est-il le seul changement par rapport à l’ancienne version ? Non. Nous pourrions déjà mentionner le rugissement sonore que pousse la machine à chaque démarrage, pratique pour réveiller la maisonnée lors de séances de gaming tardives… Plus sérieusement, avec l’arrivée des nouvelles GeForce, Acer fait évoluer l’écran Full HD mat de ses Predator en y implantant la technologie NVIDIA G-Sync, qui pouvait manquer à certains joueurs.

Le constructeur fait (se voit contraint ?) quelques ajustements sur son système de dissipation thermique. Les fines pales en métal des deux ventilateurs expulsent maintenant l’air chaud par de plus grandes ouvertures, dont les protections en plastiques sont aussi plus ajourées. Nous avons par ailleurs noté que ces ventilateurs tournaient plus rapidement et faisaient plus de bruit en pleine séance de jeu (42,9 dB contre 40,4 sur l’ancienne version).

Un clavier qui joue les arcs-en-ciel

Les autres modifications sont toutes d’ordre cosmétiques. Par exemple, la forme du morceau de plastique noir, cerclé de rouge, situé entre les deux ouvertures arrière a changé. La couleur rouge a également pris la place du noir sur quelques autres éléments du boîtier.

Le clavier et le touchpad évoluent également. Le premier conserve à la fois les cinq touches programmables (selon trois profils) situées sur la partie gauche du clavier, et son piano rétroéclairé. Le faisceau lumineux est, en revanche, désormais compatible RGB c’est-à-dire qu’il est possible de choisir des teintes parmi des dizaines de millions, et de les appliquer par zone de touches. Le touchpad, pour sa part, voit ses contours dorénavant délimités par un liseré lumineux. On le discerne ainsi mieux dans l’obscurité.

LM/01net.com

Si les dimensions du boîtier ne bougent pas, son poids augmente légèrement (de 200 grammes) tout comme celui de son alimentation (plus de 1 kg contre 745 grammes auparavant).

LM/01net.com

La connectique demeure inchangée par rapport au premier modèle et se compose toujours de plusieurs prises USB (4 x 3.0 et 1 x Type-C), de deux sorties vidéo plein format (HDMI et DisplayPort), d’une prise casque, d’une sortie micro et d’un lecteur de carte SD. Sur les flancs se trouve également le graveur DVD qui, compte-tenu du prix de la machine, aurait pu laisser sa place à un lecteur Blu-ray. Cela aurait été plus que bienvenu !

Précisons aussi que ce lecteur optique s’éjecte facilement pour laisser sa place à un sarcophage emprisonnant un ventilateur supplémentaire, inclus dans le carton. Si l’intention est louable sur le papier, dans la pratique, l’efficacité de ce petit dispositif est somme toute relative et ne fera pas drastiquement chuter le mercure à l’intérieur de la machine en cas de fortes chaleurs ou de grosses activités.

LM/01net.com

Terminons le tour du propriétaire avec la solution audio choisie par Acer, la même présente sur les premières versions. Elle se compose de quatre petites enceintes stéréo et d’un caisson de basse. Le rendu global est d’une qualité supérieure à celle de la grande majorité des dispositifs présents sur les PC portables, aussi bien en écoute musicale que lors du visionnage d’un film. Pour le jeu, en revanche, rien à faire, nous privilégions le casque audio de qualité, notamment pour obtenir une spatialisation des bruits de pas et des coups de feu dans les jeux de tir de type Counter-Strike : GO ou Battlefield 1.

Ce Predator reste handicapé par la qualité de son écran

Entre les deux générations de Predator 17, Acer parvient à conserver la même qualité d’écran 17,3 pouces. Et ce n’est pas forcément une bonne nouvelle. Toujours mate et toujours Full HD (1920 par 1080 pixels), la dalle IPS du nouveau modèle offre, selon notre sonde de test, une luminosité de 340 cd/m2 maximale moyenne (contre 348 cd/m2 sur le premier modèle) et un taux de contraste de 769:1 (contre 770:1).

LM/01net.com – Sous le feu des projecteurs, notre lapin de test ne se reflète presque pas dans l’écran mate et lumineux.

En clair, la luminosité est tout à fait correcte mais le contraste est en dessous des normales attendues pour une machine de jeu de ce prix. Bilan, l’écran de l’Acer Predator n’est pas franchement mauvais mais doit se contenter d’une mention “Passable”.

Les GeForce GTX série 10 ont encore frappé

Nous le précisions en introduction, la plus grosse évolution de la configuration se situe au niveau de la partie graphique. Le Predator 17 nouvelle génération accueille une GeForce GTX 1060 flambant neuve, tout droit sortie de l’écurie Nvidia. Largement présente dans les machines gaming vendues aux alentours de 1700-2000 euros, cette puce 3D – aussi performante, rappelons-le que son homologue pour PC de bureau – est ici présente dans sa version la plus puissante, c’est-à-dire équipée de 6 Go de mémoire GDDR5. Une telle quantité de mémoire permet, entre autres choses, de pousser un peu plus les détails et les effets dans les jeux vidéo AAA du moment.

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Parmi les titres utilisés lors de nos test, Rise of the Tomb Raider tourne à 73 images par seconde, avec toutes les options graphiques à fond. Quant à The Division, en niveau Elevé et des ajustements « maison » sur certaines options, il tourne à plus de 66 images par seconde de façon constante. Enfin, avec des jeux plus anciens ou moins exigeants, en Full HD et avec un maximum de détails, la carte bombarde entre 170 et 245 images par seconde. De quoi se faire plaisir !

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Naturellement, le reste de la configuration matérielle se doit de suivre la cadence imposée par la puce graphique. Ainsi, épaulé par 16 Go de mémoire DDR4, le processeur Intel Core i7-6700HQ, l’une des puces Intel les plus utilisées dans les machines de jeux actuelles, officie à grand renfort de gigahertz. Il ne connait aucun moment de faiblesse, même quand il s’agit de faire tourner plusieurs logiciels un peu lourds en même temps. Logiciels qui, tout comme Windows 10, pourront s’installer sur le SSD de 128 Go ou le disque dur de 1 To et ce, sans la moindre anicroche.

Comme tous les PC portables gaming 15,6 et 17,3 pouces, le Predator 17 n’a pas le profil (ni le poids) de l’appareil nomade à emporter partout avec soi. Mais qu’à cela ne tienne, nous avons tout de même mis sa batterie à l’épreuve, dans nos tests de lecture vidéo et d’utilisation polyvalente… tout en étant persuadés que ce dernier aurait du mal à tenir plus de 2 heures 30 avant de tirer sa révérence.

Quelle ne fut pas notre surprise quand, relevant les temps effectués par cette grosse bête, nous nous sommes rendus compte qu’elle tenait environ 4 heures sur batterie, en lecture vidéo ou avec nos scénarios visant à reproduire une utilisation classique.

En revanche, une chose est sûre, jouer des heures durant sur batterie est impossible. Même en utilisant le bridage matériel permis par la technologie Battery Boost de Nvidia (présente dans GeForce Experience) on tient, au mieux, 1 heure 20, avec une luminosité d’écran proche du minimum.

Mémoire vive extensible, ménage en profondeur impossible

Après avoir retourné la machine et joué du tournevis, nous découvrons quelques-unes des puces et éléments du Predator.

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Les perspectives d’évolution de la machine ne sont pas mirobolantes mais bien présentes. Ainsi, on a facilement accès à deux emplacements DDR4 vacants  pour ajouter de la mémoire vive. Le module SSD au format M.2 est aussi à portée de tournevis et pourra être troqué contre un modèle avec une plus grosse capacité. Même constat pour le disque dur.

En revanche, dépoussiérer les ventilateurs manuellement est impossible, faute d’accès à ces derniers. Il faudra se contenter de faire confiance à la technologie Acer DustDefender qui, rappelons-le, a pour mission de faire tourner les ventilateurs à contre-sens pour en décrocher les particules qui auraient pris leur quartier dans les pales.

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