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Un jardin zen à cultiver

Voilà l’exemple typique du jeu inclassable. Viva Piñata se plaît à mélanger les genres, à surprendre, à dérouter, à séduire surtout, les petits comme les grands….

Voilà l’exemple typique du jeu inclassable. Viva Piñata se plaît à mélanger les genres, à surprendre, à dérouter, à séduire surtout, les petits comme les grands. Le principe est assez simple. Après avoir hérité d’un jardin à l’abandon, vous devrez le remettre en état pour attirer les piñatas. Dans le folklore latino-américain, ce sont des animaux de papier mâché que les enfants brisent pour en faire sortir les bonbons qui s’y trouvent. Mais dans le jeu, ces bestioles aux formes et couleurs variées sont bien vivantes. Après avoir un peu nettoyé le terrain et planté quelques herbes, les premières piñatas commencent à arriver. Au départ, elles se montrent timides, voire fuyantes. Le but consiste à satisfaire leurs besoins spécifiques pour qu’elles s’installent définitivement dans le jardin : faire pousser une certaine variété de plante, leur fournir un abri, un aliment ou un accessoire précis. Il faudra ensuite jouer les entremetteurs pour qu’un couple de piñatas se forme et prolonge la lignée. Les descendants iront de par le monde ravir les petits enfants et s’en reviendront une fois les fêtes passées. Evidemment, plus le jardin compte de piñatas et plus la gestion devient difficile. La promiscuité engendre des tensions entre les locataires et les affrontements finissent par arriver. Pourtant, on prend un vrai plaisir à cultiver le jardin, de manière à attirer de nouvelles créatures et l’on se démène pour satisfaire leurs moindres désirs. D’autant que l’univers au graphisme naïf s’avère très séduisant. Au contraire de jeux de gestion qui exigent une grande implication, Viva Piñata peut se déguster par petites touches.

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Philippe Fontaine