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Six suites de montage vidéo

La phase de montage d’un film est toujours délicate et mieux vaut disposer du logiciel adéquat : nous allons vous aider à le choisir.

Ça y est ! Vous êtes décidé à ne plus laisser croupir au fond d’un tiroir les vidéos que vous avez filmées avec votre Caméscope ! D’autant qu’avec les fêtes de fin d’année, votre stock de rushes (épreuves de tournage) a encore grossi. Oui, mais quel logiciel de montage choisir ? En effet, suivant votre niveau (débutant, utilisateur occasionnel ou aguerri), vos attentes, vos exigences et le format d’enregistrement de votre matériel, tous les logiciels ne se valent pas. Mieux vaut donc être vigilant !

Dans un premier temps, le format d’enregistrement de votre Caméscope déterminera votre choix. Les formats standards tels que le DV et le Mpeg-2 sont maintenant très bien reconnus par les logiciels de montage. En revanche, il n’en va pas de même pour d’autres plus récents – mais qui devraient se généraliser très vite –, comme les formats HD (en particulier l’AVC-HD propre aux caméscopes à cartes). Quatre des logiciels que nous avons retenus les prennent en charge. En théorie, car dans la pratique, vous verrez que, même avec un PC haut de gamme, ce n’est pas toujours le cas.

Le format de sortie est aussi à prendre en considération : outre la classique gravure sur DVD, l’édition de disques Blu-ray ou encore l’encodage de votre film pour un téléphone portable, un iPod, une PSP, votre site Web, votre espace YouTube sont désormais d’actualité… Mais tous les logiciels n’offrent pas les mêmes possibilités !

La prise en main avant tout

Pour choisir le bon, seuls deux critères comptent : la facilité de prise en main, et le niveau et le nombre de fonctions. Il y a quelques années encore, les deux étaient incompatibles. Réaliser un travail de montage complexe avec un outil ardu demandait de longues heures d’astreinte (et quelques nuits blanches !). A l’inverse, on pouvait opter pour un logiciel plus simple pour y passer moins de temps… mais au détriment du résultat final moins élaboré.

Aujourd’hui, les éditeurs ont bien compris la nécessité de se mettre à la portée de tous, en offrant un maximum de fonctions. Et les deux types de logiciels du marché offrent des résultats quasi identiques. Les premiers, créés au départ pour le grand public (comme ceux de Ulead ou Pinnacle) sont devenus de plus en plus puissants et complexes au fur et à mesure des versions. Les seconds, issus du monde professionnel (comme ceux d’Adobe et de Sony), ont fait le chemin inverse en se simplifiant.

Afin de ne pas être limité dans nos tests, nous avons opté pour une machine performante de dernière génération, équipée d’un processeur quadruple cœur à 2,40 GHz animée par Windows XP Service Pack 2,2 Go de mémoire vive, et secondé par deux disques durs (l’un pour Windows et l’autre pour y stocker nos rushes). En ce qui concerne les fichiers vidéo, hormis les essais de numérisation propres à chaque logiciel, nous avons collecté un lot provenant de sources les plus diverses (DVD, DivX, Caméscope DV, HDV et AVC-HD, fichiers Mpeg-2). Chaque logiciel a été soumis au même lot de fichiers.

Deux tests significatifs

Enfin, pour juger de leur potentiel en toute impartialité, nous avons privilégié deux valeurs étalon du montage vidéo. Le premier concerne l’incrustation en chrominance (le fameux effet du présentateur météo) qui utilise une méthode de combinaison d’images ou de parties d’images provenant de deux sources différentes, en remplaçant la couleur unie d’une source par l’image de la seconde source. Le second concerne les images-clés, c’est-à-dire les repères que l’on pose à un moment précis de la séquence pour en faire varier un ou plusieurs effets (par exemple, le flou, l’opacité ou le déplacement). Voici les résultats que nous avons obtenus avec une sélection de six suites de montage vidéo.

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Benjamin Gourdet