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Méthodologie des tests

Le laboratoire de Micro Hebdo a testé dix onduleurs à moins de 1 300 francs. Si l’encombrement, le nombre de prises, la qualité du logiciel d’alerte, la garantie et la maintenance ont été notés, ce sont surtout les
résultats des mesures qui ont été pris en considération dans le classement.

Puissance réellePour vérifier les affirmations des constructeurs, nous avons mesuré la puissance réellement fournie par la batterie de l’onduleur. Ces valeurs, exprimées à l’origine en voltampères, ont été traduites en watts dans notre tableau.Mesure de l’autonomieNos ingénieurs ont mesuré le temps durant lequel l’onduleur peut alimenter un micro standard en cas de coupure de courant. Ce test a été répété une seconde fois avec la batterie rechargée pendant deux heures seulement afin de vérifier
l’efficacité du chargeur.Temps de commutationAvec l’oscillo-perturbographe, on mesure le temps, en millièmes de seconde (ms), que met l’onduleur pour que sa batterie prenne le relais du courant. Au-dessus de 20 ms, la coupure a de grande chance d’être effective : l’onduleur ne
joue alors pas son rôle.Variations de tensionAvec l’autotransformateur, l’ingénieur modifie la tension électrique arrivant dans l’onduleur pour mesurer à partir de quel niveau de sous-tension ou de surtension la batterie prend le relais du réseau EDF pour protéger les appareils
branchés.Qualité du courant fourni par la batterieOn vérifie que la différence de tension entre le neutre et la terre reste nulle lors du fonctionnement. On mesure également le taux de distorsion harmonique. Plus il est élevé, plus l’alimentation du micro est sujette à des
surtensions.Surveillance et alerteLes dispositifs de surveillance et d’alerte permettent de prévenir l’utilisateur d’une coupure et, surtout, de sauvegarder les données et d’éteindre automatiquement le micro lorsque londuleur passe sur sa batterie. Ils ont tous été
évalués et vérifiés.

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Sylvain Biget