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Les critères de choix

Caractéristiques (10 %)Technologie d’impressionIl existe deux techniques d’impression laser couleur : monopasse et multipasse. Sur les monopasses, un seul passage sur les quatre tambours (un par…

Caractéristiques (10 %)

Technologie d’impressionIl existe deux techniques d’impression laser couleur : monopasse et multipasse. Sur les monopasses, un seul passage sur les quatre tambours (un par couleur) suffit pour imprimer une page. Sur les multipasses, la feuille
doit effectuer quatre passages.InterfacesLe port USB 2.0 s’est généralisé sur les imprimantes laser. On trouve néanmoins des modèles avec un port parallèle, utile pour la connexion à un ancien PC. En plus de ces deux interfaces, certaines lasers couleur sont équipées
d’un port Ethernet pour pouvoir être partagées au sein d’un réseau local. Ce port réseau fait partie des options sur les modèles de certains constructeurs.LangagesPour communiquer avec le micro, les imprimantes n’utilisent pas toutes le même langage. Le PostScript, développé par Adobe, est le langage d’impression le plus évolué. Il est suivi par le PCL de HP. Les imprimantes qui les
exploitent prennent à leur charge une partie de l’impression, ce qui soulage le PC. Quand l’imprimante fonctionne avec le GDI ou un autre langage propriétaire, moins évolué, c’est au processeur du micro que revient la gestion de l’impression. Mieux
vaut disposer d’un PC puissant.DimensionsUne imprimante laser est imposante. Elle requiert donc un espace adapté. Quand la réception des pages s’effectue par le haut, cela signifie que son lieu d’installation doit disposer d’un dégagement en hauteur ; on
conservera par la même occasion une bonne lisibilité de son panneau de contrôle LCD. Il faut ensuite s’intéresser au dégagement latéral nécessaire aux manipulations de l’imprimante (chargement de feuilles, changement de cartouches, etc. ). Faute de
quoi, on aura à déplacer la machine, qui est lourde par nature. Ce sont les principaux points qu’il faut prendre soin de vérifier en magasin.Capacité des bacsIl est confortable de disposer d’une grande réserve de papier dans le ou les bacs de son imprimante. Ainsi, on a moins à se déplacer pour la recharger en papier. Les imprimantes les plus autonomes en papier disposent d’un bac de
300 feuilles. En queue de peloton, on trouve des modèles avec un bac de 125 feuilles, en somme moins destinés à l’impression en nombre.Les tests du laboiLes ingénieurs du laboratoire ont relevé les caractéristiques des imprimantes testées en examinant la technologie d’impression, le type de mémoire acceptée et de cartouches de toner fournies. Ils ont par ailleurs noté les
interfaces et les langages disponibles, ainsi que l’encombrement et la contenance des bacs de papier.

Rapidité d’impression (25 %)

Vitesses d’impression en noir et en couleursLes vitesses d’impression annoncées par les constructeurs sont surestimées. Seuls des tests rigoureux en laboratoire peuvent donner des valeurs fiables et réalistes (environ 80 % des performances annoncées). La rapidité
d’une laser couleur est liée à sa technologie d’impression, monopasse ou multipasse. Les modèles dits monopasses affichent souvent des vitesses plus élevées, surtout en couleurs. Les plus rapides testées atteignent 23 pages par minute (p/min) en
noir et on frôle les 10 p/min en couleurs. Avec les multipasses, on plafonne à 7 p/min en couleurs.Les tests du laboPour déterminer la vitesse selon le type de document, les ingénieurs ont imprimé en noir un texte de 20 pages, en mode standard, depuis Word ; un document couleur (1,92 Mo) mêlant texte et graphique de 10 pages, en
mode standard, depuis Word ; un document PDF (1,87 Mo) de 27 pages, en mode standard, depuis Acrobat ; une photo A4 (18,8 Mo) au format Tiff, en 300 p/p, depuis Photoshop. Les imprimantes utilisaient le langage PostScript ou
PCL ou à défaut leur langage propriétaire. Elles étaient reliées au port USB 2.0 d’un PC équipé d’un Pentium 4 à 2,8 GHz et de 512 Mo de mémoire vive. Les modèles réseau ont ensuite été reliés en Ethernet pour effectuer ces tests. Les
vitesses d’impression résultent de la moyenne des deux mesures. Le chronomètre a été déclenché au lancement de l’impression et arrêté lorsque la dernière page du document sortait.

Qualité d’impression (20 %)

Impression de textes, de composites et de photosLa technologie d’impression laser permet de produire des documents texte ou composites (texte et graphique) de qualité satisfaisante en noir et blanc et en couleurs, souvent meilleure que celle obtenue avec une jet d’encre. En
revanche, elle n’est pas toujours satisfaisante en qualité photo. Malheureusement, aucune caractéristique ne permet de préjuger de la qualité d’impression. Seuls des tests peuvent révéler son aptitude ou non au mode photo.Les tests du laboUn jury composé d’ingénieurs a examiné la densité des aplats, le lissage des courbes, le respect des couleurs, la présence de grain et la reproduction de petits caractères sur trois types de documents : un texte de 20
pages ; un rapport de 10 pages mêlant texte et graphique, imprimés sous Word en mode standard ; et un portrait (une photo au format Tiff ) en 300 p/p) en A4 sous Photoshop. Ces cinq critères ont été notés par le jury pour attribuer à
chaque imprimante une note de qualité sur 20.

Facilité d’utilisation et maintenance (10 %)

Ergonomie de l’écranL’écran LCD de contrôle donne accès aux fonctions récurrentes de l’imprimante et à son état (bourrage papier, cartouche épuisée, etc. ), ce qui évite de passer par le gestionnaire d’impression depuis l’ordinateur. Il est plus ou
moins clair selon les modèles, et certaines imprimantes en sont même dépourvues.Changement de cartouchesPour éviter les mauvaises surprises, on doit s’assurer que le changement des cartouches est aisé. On peut en juger en ouvrant le capot de l’imprimante en magasin. Avec les monopasses, les manipulations sont simples alors qu’avec
les multipasses, il faut les positionner en face de l’emplacement d’extraction.BruitIl faut aussi tenir compte du bruit en veille et en fonctionnement d’une imprimante. En fonctionnement, elles sont quasiment toutes bruyantes, plus de 50 dBA (l’équivalent d’un lave-vaisselle). C’est en veille qu’elles
doivent surtout être discrètes. Au repos, certains modèles frôlent 45 dBA, ce qui est vite insupportable dans une petite salle fermée.Les tests du laboLes ingénieurs ont apprécié l’ergonomie de l’écran LCD de contrôle, la facilité de changement des cartouches, mais aussi la présence d’une jauge visible sur les bacs de réserve papier et la richesse du pilote de chaque
imprimante testée. Ils ont aussi mesuré le niveau sonore en veille et lors de l’impression d’une page, à l’aide d’un sonomètre placé à un mètre de l’imprimante dans une pièce fermée.

Coût à l’usage (35 %)

Prix des cartouches et coûts en encreLe prix d’achat d’une imprimante n’est pas toujours représentatif de son coût réel à l’usage, qui dépend à la fois du prix des cartouches de toner (de 46 à 191 euros en noir, et de 65 à 236 euros en couleurs) mais aussi de leur
autonomie (nombre de pages imprimées). Le coût de revient à la page varie ainsi dans de grandes proportions d’un modèle à l’autre.Les tests du laboPour évaluer l’autonomie des cartouches, les ingénieurs ont imprimé une série de pages type (5 % de la surface couverte pour chacune des quatre couleurs), jusqu’à épuisement des cartouches de toner de grande capacité quand
celles-ci sont disponibles. Puis ils ont calculé les coûts à la page en noir et en couleurs. La consommation électrique maximale en veille et moyenne en cours d’impression ont ensuite été mesurées à l’aide d’un wattmètre. La dernière valeur a été
calculée sur une période de deux minutes, lors de l’impression en couleurs d’un document graphique de 5 pages.

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Thierry Virolan