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Il était une fois le Nouveau Monde

Prenez-vous pour Christophe Colomb avec ce remake d’un jeu culte des années 90.

Après quatorze ans d’absence, Colonization, célèbre jeu de stratégie au tour par tour, fait son retour. Et hormis l’aspect graphique, rien ne change. Tout commence au XVe siècle. Mandaté par un royaume européen (France, Espagne, Pays-Bas ou Angleterre), vous partez à la conquête du Nouveau Monde. Là-bas, vous fondez une colonie, exploitez vos terres, faites affaire avec les Indiens (vous savez, la verroterie…), puis vous vendez en Europe votre production (coton, tabac, sucre, cigares, minerai, rhum, etc.). Vous y récupérez d’autres candidats au départ, créez de nouvelles colonies et assignez tout ce petit monde à des tâches de récolte et de construction. Et ainsi de suite.

Un défi : construire un monde nouveau

Très vite, vous prospérez. Votre mère patrie décide donc de taxer vos importations. D’abord un peu, puis un peu trop. Ce qui, indirectement, fait naître en vous un sentiment indépendantiste que vous devez encourager. En effet, à terme, vous déclarerez votre indépendance, c’est le but. A vous de sortir victorieux du conflit avec la mère patrie…Doté d’une interface très bien pensée (empruntée à Civilization 4), avec un écran carte zoomable et un écran colonie, Colonization est simple à prendre en main, même s’il compte nombre de défis à mener parallèlement. Le premier consiste à former des colons à l’exploitation et à la production. L’enseignement des métiers se fait dans les écoles (à bâtir), ou auprès des indigènes (le recrutement sur le Continent est payant). C’est primordial : chaque personne au bon endroit vous assure une production optimale.Le deuxième se résume à gérer les taxes successives décrétées par le roi. Si vous refusez l’une d’entre elles, un des produits que vous avez l’habitude de rapporter en Europe fera l’objet d’un boycott. Vous ne pourrez alors le vendre qu’aux Indiens ou aux autres nations de colons.Le troisième est double. Faire grossir les rangs des indépendantistes en recrutant des colons dans les bâtiments gouvernementaux. Et développer le sentiment religieux en construisant églises et cathédrales, afin de générer des révoltes en Europe où la liberté religieuse est inexistante. Le dernier défi, et dernière étape, consiste à gagner la guerre menée par le roi. Sur ce point, Colonization mériterait un patch pour réduire, dans tous les cas, l’impressionnante armée gouvernementale. C’est le seul reproche qu’on peut lui faire. Sa mécanique est bien huilée et le jeu donnera tout son potentiel après de longues heures de prise en main. A fortiori, si vous optez pour une carte de grande taille et la vitesse de jeu la moins élevée (parmi quatre). La construction de l’Amérique est à ce prix !L’avis de la rédaction
On aime

Le principe du jeu toujours aussi addictif, l’ergonomie et la prise en main exemplaires, les 7 niveaux de difficulté, le mode multijoueur de 2 à 18 joueurs.
On n’aime pas
La musique pas folichonne, la taille de l’armée gouvernementale.
Mention très bien
A partir de 12 ans
Ce quil vous faut

PC 1,8 GHz
1 Go de mémoire vive
1 Go sur le disque dur
Windows XP ou Vista
Carte 3D 128 Mo

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Hervé Cabibbo