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Bob sans l’ombre jaune d’un regret

Quand j’étais petite, je voulais devenir une journaliste… rousse, me faire appeler Sophia Paramount, aller bouter l’ignoble M. Ming hors des espaces interplanétaires avec Bob Morane,…

Quand j’étais petite, je voulais devenir une journaliste… rousse, me faire appeler Sophia Paramount, aller bouter l’ignoble M. Ming hors des espaces interplanétaires avec Bob Morane, que j’allais épouser. Enfin…, lui ou Bill Ballantine.Mais quand on est petit, on ne nous dit pas tout. Heureusement, il y a Laurence, et, dans Tout sur Bob Morane, elle révèle… tout. Et notamment ce que les autres ont omis. En effet, écrit-elle dans son édito, ‘ qui a pensé à signaler que (…), entre La Marque de Kali et Krouic, Bob est passé du rasoir manuel au rasoir électrique ? Ou encore que Bill dort en slip (Les Papillons de l’Ombre Jaune) ? Les trucs importants quoi ! ‘ Or, maintenant que je suis grande, je redécouvre aussi un des défauts dont est affligé l’Ecossais aux belles dents du clan McGuiliguidi : Bill… ronfle. Ce qui suffirait, vous en conviendrez, à lui préférer son acolyte.Eh oui ! si j’avais su, c’est bien Robert Morane que j’aurais épousé ! Non sans avoir auparavant circonscrit la gentille jolie Tania Orloff et la jolie nuisible Miss Ylang-Ylang. Oui mais voilà…, un mari qui se perd parfois au point que les frontières entre rêve et réalité en deviennent floues ? Là je dis ‘ sans regret ! ‘ Car n’aurait-il pas eu par trop tendance à me préférer une héroïne fictive de science-fiction entrevue dans un monde parallèle ? Non, vraiment, entre Bob et moi non plus, cela naurait jamais marché !http://poulain.laurence.free.fr

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Véronique Jollé