Au terme d’un long suspense, Yves Couillard, qui présidait aux destinées de Hewlett-Packard France depuis trois ans, a finalement annoncé son départ pour divergences “dans les objectifs et attentes des deux parties “. De fait, le président sortant s’est retrouvé à la tête de la filiale française au plus mauvais moment : l’ensemble du groupe a en effet connu sur toute la période un ralentissement de sa croissance et une remise en cause de ses méthodes. Au surplus, ce passionné de nouvelles technologies – il a notamment ?”uvré pour que leur place soit mieux reconnue dans le tissu industriel français – ne faisait pas l’unanimité parmi ses troupes. En interne, on laisse entendre que, s’il avait une stature de président au sens traditionnel du mot, il manquait peut-être à Yves Couillard une dimension de battant sur le terrain. A l’heure d’Internet et de Carly Fiorina réunis, c’est un avertissement pour l’ensemble des filiales
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