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Xooloo s’attaque aux idées reçues sur le contrôle parental

« C’est compliqué, c’est du flicage »… Voilà deux des a-priori liés aux logiciels de contrôle parental contre lesquels le spécialiste du domaine veut lutter.

Violence, pornographie, discussions et rencontres dangereuses, divulgation d’informations personnelles… les risques que courent les enfants sur Internet sont nombreux et variés. Mais il suffit de pas grand-chose pour s’en protéger. A l’occasion du lancement d’une nouvelle version de son logiciel de protection des enfants et des adolescents sur Internet, la société Xooloo s’est penchée sur les idées reçues qui accompagnent le contrôle parental. Voici cinq des points sur lesquels l’entreprise a travaillé et ses réponses.

– Le contrôle parental, cela revient à « fliquer » les enfants. Faux.
Si les logiciels développés aux Etats-Unis ont poussé très loin la logique de « surveillance », ceux conçus en Europe proposent plus souvent d’accompagner les plus jeunes pas à pas dans leur découverte du Web, jusqu’à les rendre autonomes.

– Le contrôle parental sur Internet, ça ne fonctionne pas. Vrai et faux.
Si certains logiciels sont des « passoires », il existe des solutions sérieuses qui atteignent des taux de filtrage de 95 % à 99 %. Ces niveaux de sécurité sont rendus possibles grâce à l’analyse des contenus en temps réel et dans la langue de l’utilisateur. Cela dit, le « risque zéro » n’existe pas.

– Le contrôle parental sur Internet, c’est très restrictif, on n’a plus accès à rien. Faux.
Les logiciels de contrôle parental les plus efficaces ne se contentent plus de filtrer. Ils comprennent le « contexte » de chaque mot et apprennent de leurs erreurs. Ainsi, un logiciel de qualité ne filtrera pas le terme « Sex & the city » bien qu’il contienne le mot « sex ».

– Le contrôle parental, c’est compliqué à installer, c’est réservé aux geeks. Faux, dans la plupart des cas.
Un effort particulier a été fait pour simplifier grandement la tâche aux parents lors de l’installation et de l’utilisation des logiciels. Aujourd’hui, quelques minutes suffisent pour une installation réussie. De plus, de nombreux logiciels proposent des paramètres par défaut adaptés à l’âge de chaque enfant.

– En tant que parent, je n’ai pas besoin de logiciel de contrôle parental, je surveille mes enfants et je leur fais confiance. Vrai et faux.
La question n’est pas de savoir si les parents peuvent faire confiance à leurs enfants : ces derniers peuvent être exposés à des contenus inappropriés malgré une utilisation responsable. C’est le cas, par exemple, lorsque l’enfant tape une requête telle que « jeu » qui peut renvoyer tout autant vers des activités pour enfants que vers des sites de jeux d’argent. L’objectif du logiciel de contrôle parental est aussi de prévenir ce genre de situation.

Que conclure ? Que si la mise en place d’un système de contrôle parental est un bon début pour protéger les enfants des dangers du Web, il faut surtout poursuivre un dialogue avec eux et les accompagner dans leur découverte de la Toile.

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Cécile Bolesse