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Windows rime avec psychose

Une fois n’est pas coutume, on va défendre Microsoft ! Car il faut bien reconnaître que l’on a rarement vu autant d’attaques fantaisistes autour d’une société…

Une fois n’est pas coutume, on va défendre Microsoft ! Car il faut bien reconnaître que l’on a rarement vu autant d’attaques fantaisistes autour d’une société qui, finalement, ne fait que vendre des logiciels. Reprenons. Quelques jours après les terribles attentats de New York, la rumeur est lancée : les terroristes ont appris à piloter sur Flight Simulator 2000, de Microsoft. Les preuves sont accablantes : le réalisme des décors de Manhattan, le World Trade Center comme si on y était, le fonctionnement de l’avion parfaitement imité… Bref, on accuse Microsoft d’avoir sorti un (trop) bon produit. Il se trouve que les assassins avaient une licence de pilotage. Un domaine encore peu exploré par l’éditeur, reconnaissons-le. Une semaine plus tard, rebelote ! En tapant Q33NYC (le numéro supposé d’un vol fatal et les initiales de New York City) en police Wingdings, présente en standard avec Windows, on obtient

Un rébus qu’il faudrait décrypter comme un résumé des attentats : un avion se dirigeant sur deux tours, un danger de mort, une étoile juive, un signe de satisfaction… Un message subliminal odieux, soulignant la complicité tacite de l’éditeur avec les terroristes. Dommage pour les tenants d’un complot mondial à la X-Files : cette police date de 1992 et, surtout, Q33 n’est le numéro d’aucun avion détourné. Ajoutez le tollé causé l’an dernier par le bug du correcteur de Word (qui proposait anti-arabe comme synonyme d’antistress), et c’est une psychose, relayée par le Net, que suscite cette firme. Son omniprésence sur nos PC présagerait de sa volonté de dicter nos comportements. Et personne n’a noté que le mot explosion contient les lettres XP. Où sont passés nos paranos ?

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Antoine Besse