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WebShield, le bouclier antivirus

L’éditeur d’antivirus McAfee décline le WebShield en une version pour entreprises de 1 000 personnes et qui reprend les caractéristiques du e500.

Une nouvelle mode se fait jour dans le domaine de la sécurité : les serveurs d’antivirus dédiés. Installés entre le coupe-feu et le serveur de messagerie, et reliés par une passerelle SMTP, ils analysent le courrier entrant ainsi que ses pièces jointes. En août 2001, l’éditeur McAfee commercialisait le WebShield e500, à un prix dépassant 10000 dollars(11 215 euros). McAfee veut élargir sa clientèle et annonce le WebShield e250 pour le mois de décembre.Fondamentalement, le e250 présente les mêmes caractéristiques techniques que son grand frère, mais ses capacités de traitement sont divisées par trois. Il peut ainsi filtrer près de 30 000 messages par heure (contre 100 000 pour le e500).

Analyse des flux entrants HTTP, FTP, SMTP et POP3

L’aspect matériel n’est pas encore dévoilé. Les virus sont traqués par le logiciel maison VirusScreen AsaP. Installé dans l’entreprise, le serveur d’antivirus est administré à distance par McAfee AsaP, qui se charge d’actualiser les signatures de virus, de filtrer les hoax (messages électroniques de fausses alertes), et d’assurer la configuration de la machine. Le e250 analyse les flux entrants HTTP, FTP, SMTP ainsi que POP3. Incidemment, le e250 peut également bloquer les courriers abusifs de type spam en se fondant sur les listes noires publiques (RSS, RBL, Open Relay Behavior). L’utilisateur a accès à un rapport d’activité sur le site de McAfee. Le e250 sera facturé entre 2 000 et 4 000 dollars (2 243 et 4 486 euros).

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Fabrice Frossard