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The Show Must Go On

Hollywood n’a plus le monopole des histoires de stars aux ascensions fulgurantes qui se terminent mal. Depuis un peu plus de deux ans, le secteur des…

Hollywood n’a plus le monopole des histoires de stars aux ascensions fulgurantes qui se terminent mal. Depuis un peu plus de deux ans, le secteur des nouvelles technologie livre lui aussi son lot d’histoires extraordinaires qui ont échoué devant les tribunaux de commerce. Global Crossing, un temps cinquième opérateur américain, en est l’un des derniers exemples. Domicilié aux Bermudes dès sa création en 1997, le spécialiste des réseaux de données a voulu cumuler les avantages de la libéralisation des télécoms, de l’explosion du trafic internet et de l’euphorie de la Bourse sous les hourras des milieux financiers. Las, un à un les ingrédients qui ont contribué à bâtir la légende des “nouveaux entrants” se sont effondrés : la concurrence s’est révélée ruineuse, les réseaux de données se sont retrouvés en surcapacité et, enfin, la bulle financière sest dégonflée. Au plus haut, Global Crossing valait 45 milliards de dollars avec une action à 65 dollars. Lundi 28 janvier, jour de sa mise en faillite, le titre ne cotait plus que 30 cents. The show must go on !* rédacteur en chef adjoint

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Thierry Del Jésus*