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Tamagotchi : le retour de la revanche

On les croyait enterrés. Ils reviennent hanter les cours de récréation et les sacs à mains des ménagères. Mais cette fois, ils pourront se reproduire…

Tout le monde se souvient des Tamagotchi. Ces drôles de petits ‘ japanimeaux ‘ électroniques qui crottent et qui piaillent si on ne leur donne pas à manger. En 1997, c’était la folie dans les cours de
récréation. Ça bipait, ça braillait un peu partout, même dans les attachés-cases et les sacs à main. Avec 40 millions d’appareils vendus, vous en avez certainement laissé mourir un de rage, ulcéré par ses bips criards. Eh bien, vous pourrez
remettre ça, car ils reviennent ! On a eu le retour de Casimir et d’Indochine. Il fallait s’attendre à celui de ‘ l’animal de compagnie virtuel ‘.Certes, ils n’avaient jamais vraiment disparus : entre les
émulateurs et les variantes hardcore comme le
Quakagotchi, les fans avaient largement de quoi s’occuper. Mais avec les derniers modèles, on entre dans une autre dimension. Car les nouvelles bestioles pourront sortir ensemble, se
marier et même avoir des enfants.
Bandaï leur a, en effet, greffé un appendice infrarouge qui laisse envisager les scénarios les plus fous. On pourra, par exemple, s’échanger des Tamago-Lubriques par
infrarouge pour qu’ils fassent ami-ami voire plus si affinité. S’ils font bien leur travail, on se retrouvera avec une petite famille à élever. Si ça tourne mal, il faudra accepter de se lever en pleine nuit pour consoler son
‘ dino-chien ‘ qui vient de se faire larguer par une méchante ‘ dragone-éléphant ‘.Avec une telle sensualité, le joujou sera sans doute détourné en accessoire de drague : ‘ Délire, j’ai l’impression que mon Tamago kiffe le tiens… Tu fais quoi ce week-end ? ‘ Qui sait, les
sites de rencontre pourraient en offrir à leur abonnés… En tout cas, si le Tamago-Nouveau connaît le succès de son ancêtre, il fera certainement des émules chez les fabricants de téléphones portables. Et là je crains le pire : des
Tamago-Libertins qui copulent avec des téléphones et qui envoient leur ‘ faire-part ‘ par SMS. D’ici à ce qu’un petit malin développe un Tamago-virus, il n’y a qu’un pas.* Grand reporter à 01 InformatiqueProchaine chronique le vendredi 5 mars

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Anicet Mbida*