Passer au contenu

Sim City : une ville qui entraîne l’addiction

Père du genre city builder, où on crée des villes et les gère, Sim City a sans doute conforté des milliers d’énarques en devenir dans leur volonté de régner sur le monde.

Alors, princesse, tu as bien dormi ? », demande-je un grand sourire aux lèvres. La princesse, les yeux à demi clos et encore tous gonflés de sommeil me répond par un grognement.
« Toujours persuadée que les jeux vidéo, c’est un truc réservé aux mecs ? Et que, je te cite, jamais tu ne perdrais des heures comme ça à baver bêtement devant un écran ? »
Un silence lourd de confessions accueille mon ironique demande.
« Rassure toi, reprends-je, aucun être humain normalement constitué ne peut résister au pouvoir addictif de Sim City… Tu commences par acheter des terrains, construire des routes, bâtir deux ou trois édifices. Et sans même t’en rendre compte, tu te retrouves à regarder fiévreusement les indicateurs de population de ta chouette petite ville. Tu construis des structures à tour de bras pour que ces râleurs d’habitants soient toujours plus nombreux à venir payer des impôts chez toi, jusqu’à ce que… »
« Jusqu’à ce que ton réveil sonne. J’ai remarqué merci ! »

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Erwan Lecomte