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Seize entreprises quantifient leurs développements logiciels

L’Adeli publie une étude recensant les indicateurs les plus courants dans le domaine du développement logiciel.

Faut-il chercher à quantifier son développement logiciel ? Oui, naturellement dira-t-on. Mais ” pourquoi ? ” et, surtout, ” comment ? “. Pour répondre à ces questions, l’Association française de génie logiciel (Adeli) vient de publier le Métroscope, un condensé de bonnes pratiques en matière d’indicateurs et de tableaux de bord à usage, notamment, des chefs de projets. Seize ” organisations logicielles ” (SSII, banques, industries, etc. ) servent de base à cette étude, détaillant certains des critères qu’elles utilisent pour suivre quantitativement leurs projets logiciels.“Auparavant – et c’est particulièrement vrai dans le secteur industriel – les indicateurs étaient surtout liés à la qualité du produit et à la satisfaction du client, estime Gina Gullà-Menez, coordinatrice du Métroscope pour l’Adeli. Aujourd’hui, on voit appara”tre des indicateurs quantifiant les processus eux-mêmes et d’autres portant sur les problématiques de délais.” Ainsi, le groupe des entreprises interrogées a été unanime sur l’importance de la gestion de projet. Quant aux indicateurs de délais (voir tableau), ils répondent au besoin de mettre toujours plus vite ses produits sur le marché et aux exigences des applications internet. Malgré tout, l’introduction d’un suivi quantitatif du développement logiciel se transforme souvent en chemin de croix. Au mieux, les indicateurs peuvent être imposés par des modèles d’évaluation, par un donneur d’ordre à cheval sur la qualité ou par la direction générale pour ses besoins de suivi. Au pire… ils n’existent pas.

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Philippe Billard