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Salvatrices Obsa

Pourquoi tergiverser ? La solution à la problématique de la dette de France Telecom peut être purement franco-française. Point n’est besoin de copier les (contre) exemples…

Pourquoi tergiverser ? La solution à la problématique de la dette de France Telecom peut être purement franco-française. Point n’est besoin de copier les (contre) exemples européens, à savoir l’augmentation de capital du Néerlandais KPN ou le processus de scission de BT. Pour tenter de limiter la casse, c’est-à-dire concilier les intérêts de l’État, majoritaire, et des quelque 1 600 000 actionnaires particuliers, le salut passe par les Obsa (Obligations à bons de souscription d’actions). De quoi s’agit-il ? De l’émission d’obligations garanties par l’État offrant un rendement brut de l’ordre de 4 %, comme les OAT (obligations assimilables du Trésor), qui donne le droit de souscrire de nouvelles actions à un niveau fixé d’avance, dit prix d’exercice. La logique et la justice impliqueraient que ce dernier corresponde au prix d’introduction : soit 27,7 euros le 20 octobre 1997, contre 10,3 actuellement. Mécaniquement, l’action serait poussée à la hausse. Si elle retrouvait un cours proche de 25 euros, l’État (les contribuables), qui détient 600 millions dactions et doit réinjecter 15 milliards de liquidités, diminuerait sa dette de 9 milliards. Chiche ?*rédacteur en chef adjoint

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Jean-Pierre Savalle*