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Pixelpark n’atteint pas ses objectifs

Pixelpark creuse ses pertes mais vise l’équilibre d’ici à la fin de l’année. Bertelsmann restera son actionnaire majoritaire, au moins jusqu’à cette échéance.

Pixelpark revoit ses résultats 2000 à la baisse, et prévoit une année 2001 plus difficile que prévu. La Web agency, filiale de Bertelsmann, a annoncé un chiffre d’affaires 2000, calculé sur une année fiscale raccourcie à six mois, de 52,3 millions d’euros, au lieu des 55 millions attendus.Surtout, Pixelpark voit son résultat d’exploitation (Ebitda) tomber à – 10 millions d’euros, contre les 5,9 de pertes d’exploitation initialement prévus. La société justifie ces mauvais résultats par les coûts engendrés par ses nombreuses nouvelles implantations en Espagne (Madrid) et en Europe de l’Est, ainsi que par les coûts d’intégration de deux sociétés acquises l’an dernier. Au final, sa perte nette atteint 15,6 millions d’euros.Selon les chiffres sur l’année en cours avancés par les dirigeants, la situation de Pixelpark a peu de chance de s’améliorer rapidement. Après avoir espéré atteindre un Ebitda positif sur l’ensemble de l’année calendaire, la société allemande reporte son objectif d’Ebitda positif pour le dernier trimestre de l’année. Son chiffre d’affaires est lui aussi reconsidéré de 150/160 millions d’euros à 130 millions.Pixelpark France, pour sa part, finit l’année avec un chiffre d’affaires 2000 de 55 millions de francs, et envisage de réaliser entre 65 et 70 millions de francs en 2001. Selon son directeur général, Christophe Hocquet, la filiale française ” aura du mal à rentabiliser ses activités en 2001.”” Nous souffrons du contexte, souligne Christophe Hocquet, mais tout n’est pas catastrophique. Beaucoup
de projets sont bloqués par la crise, et nous sommes moins touchés que des concurrents qui sont spécialisés
dans le front end [tous les applicatifs qui sont en contact avec les clients, NDLR] “, rassure-t-il.Concernant les rumeurs faisant état de la vente par Bertelsmann des 58 % de Pixelpark qu’il détient, Christophe Hocquet est catégorique : ” Ils se sont engagés à rester dans notre capital au moins toute l’année. Après, ils auront toute liberté de faire ce qu’ils veulent. Ils se posent des questions, mais c’est uniquement dans le cadre de leur stratégie de gestion de leurs actifs, il ny a rien de plus normal. “

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Frantz Grenier