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Pas de parcours type chez Michelin

Le géant mondial du pneu embauche, cette année, une soixantaine d’informaticiens. Ils rejoindront le site informatique européen centralisé de Clermont-Ferrand.

Les recrutements informatiques sont en légère progression chez Michelin. Le géant mondial du marché du pneumatique vient de placer un Américain, Victor Koelsch, à la tête de la direction des systèmes d’information groupe. Il prévoit d’embaucher une soixantaine d’informaticiens cette année, contre quarante en 2001. Pour Claire Fioretti, responsable du recrutement France pour les directions techniques, il s’agit d’“anticiper une vague de départs en retraite sur 2004-2005 et d’accompagner la croissance continue de notre activité”. Ces postes sont destinés à des diplômés bac + 2 à 5. Surtout liés à l’infrastructure, à l’exploitation et aux systèmes, et pourvus au niveau français ou par les filiales du continent, ils doivent renforcer le service centralisé de l’informatique européenne, basé à Clermont-Ferrand.Les arrivants prendront en marche deux grands chantiers de refonte, qui devraient être achevés pour 2004 : les ressources humaines avec le déploiement du PGI Peoplesoft dans cent trente pays, et la gestion administrative et comptable avec le déploiement des solutions Oracle Applications. A noter aussi d’autres projets, comme le management de la logistique globale, la restructuration des intranets du groupe, qui seront accessibles par un portail commun, ou l’arrivée de la v.5, de Catia, en CAO.

Sept ans pour évoluer vers la conception des pneus

A partir de trois à cinq ans d’ancienneté, les informaticiens pourront évoluer avec l’aide de leur gestionnaire de carrière et celle de leur supérieur hiérarchique direct. “Il n’existe pas de parcours type. Tout est à peu près possible, à condition d’avoir un projet”, souligne Claire Fioretti. Exemple : en dix ans, un développeur de système d’information géographique est devenu chef du projet RH Peoplesoft au niveau groupe. Auparavant, il est passé par l’encadrement du stage d’intégration des nouveaux embauchés au service du personnel.Autre cas : un informaticien ayant débuté au développement des outils de modélisation de l’évolution des marchés a évolué, au bout de sept ans, vers le métier de la conception des pneus. Il est, aujourd’hui, responsable du développement d’une gamme de produits poids lourds pour l’Europe.La mobilité géographique est aussi possible. A condition que les salariés expriment leur envie de quitter l’Hexagone, que leur métier s’exerce dans le pays de destination et que cette mobilité apporte une valeur ajoutée par rapport aux embauches locales. La formation continue n’est pas systématique dans l’entreprise. Les mises à niveau s’y effectuent au cas par cas.

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Christine Peressini