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Oracle décrit sa politique de prix

Pour plus de transparence, l’éditeur publie un guide décrivant la tarification de ses licences logicielles. Un pas en avant vers la simplicité.

En réponse aux critiques formulées sur l’opacité de sa politique de prix, Oracle publie, dans un guide en ligne, tous ses tarifs et contrats de licences. “Ce document [un PDF de 40 pages intitulé Oracle Software Investment Guide, Ndlr] ne contient pas de nouvelles informations. Il fixe les règles et donne des conseils pour choisir le modèle de tarification adapté aux besoins”, relate Thierry Collet, directeur des opérations d’Oracle France. Pour l’heure, deux systèmes cohabitent : une tarification de licence basée sur le nombre de processeurs par unité centrale et une autre, basée sur le nombre d’utilisateurs. À l’exception des licences de la suite e-business, toutes peuvent être temporaires. “Oracle fait un gros effort de communication et de transparence, mais il est toujours difficile de s’y retrouver”, estime François Lavernos, administrateur des systèmes Oracle d’Essilor.

Priorité à la stabilité du mode de tarification

Selon le Gartner et le MetaGroup, la complexité des modes de facturation d’Oracle empêche les clients de planifier leurs dépenses en logiciels. L’introduction, en décembre 1999, du modèle de tarification à l’unité de puissance universelle (UPU), calculée selon le type de processeur et sa fréquence, avait ainsi mis le feu aux poudres. En juin 2001, l’éditeur y renonçait, changeant pour la quatrième fois de politique tarifaire en trois ans. “Il est important pour nous que le mode de tarification soit stable. Nous sommes plus sensibles à cela qu’aux prix des licences, toujours négociables”, conclut Olivier Maupaté, directeur financier d’Essilor.

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Chrystèle Besson