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Net-éco en bref

Rallonge de 25 millions d’euros pour Letsbuyit ?” Bertelsmann-EMI : une fusion en attente de consentement ?” eBookers entrevoit la rentabilité ?” Yahoo! reste confiant quant à son avenir ?” Pas de relance du capital-risque américain avant 2002 ?” Les Etats-Unis à la traîne sur l’Internet mobile

Rallonge de 25 millions d’euros pour Letsbuyit

Letsbuyit.com, un site d’achat groupé qui a échappé in extremis à la faillite en janvier, annonce avoir obtenu une ligne de crédit de 25 millions d’euros provenant du fonds d’investissement new-yorkais GEM. La société allemande, en pleine restructuration, affiche une forte augmentation de son chiffre d’affaires, qui a atteint 38,2 millions d’euros en 2000 contre 2,2 millions l’année précédente. Sa perte nette s’est élevée à 141,7 millions d’euros en 2000. Letsbuyit pourra puiser dans les capitaux débloqués par GEM Group à sa convenance sur les deux années à venir, en procédant à des augmentations de capital. (Reuters)

Bertelsmann-EMI : une fusion en attente de consentement

Une décision sur la fusion entre Bertelsmann et EMI Group est attendue dans le courant de la semaine. Les deux sociétés européennes espèrent un signal favorable de la Commission de Bruxelles. Une fusion entre Bertelsmann et EMI Group donnerait naissance au premier groupe d’édition musical au monde, avec un chiffre d’affaires cumulé de 8,1 milliards de dollars en 2000. Des cinq majors, c’est Vivendi Universal Music ?” 6,6 milliards de dollars de revenus en 2000 ?” qui devance d’une courte tête Sony (6,3 milliards de dollars). Selon le New York Times, EMI craint un arbitrage défavorable de la Commission qui avait précédemment rejeté sa fusion avec Time Warner, au motif qu’il concentrerait encore davantage un secteur déjà largement dominé par les cinq majors (BMG, EMI, Sony, Universal Music et Warner Music).

eBookers entrevoit la rentabilité

Une semaine après son introduction à la Bourse de Londres (LSE) ?” en plus du Nasdaq et du Neuer Markt, où la société était déjà cotée ?”, eBookers a communiqué un chiffre d’affaires en hausse de 42 % au premier trimestre 2001 par rapport aux trois derniers mois de l’année 2000. Le voyagiste en ligne a généré 69,7 millions d’euros de ventes au premier trimestre 2001. Cependant, la perte d’exploitation atteint 13,6 millions d’euros. Selon la société britannique, la tendance actuelle permettra d’atteindre la rentabilité au quatrième trimestre 2001 ou au premier trimestre 2002. eBookers est disponible dans onze pays européens et s’est récemment renforcé en Scandinavie par l’acquisition de MrJet.

Yahoo! reste confiant quant à son avenir

Yahoo! reste déterminé à assurer son indépendance, et estime que les risques liés au ralentissement économique américain s’éloignent, a déclaré Tim Koogle, directeur général du portail Internet, répondant aux questions des actionnaires à l’occasion de l’assemblée générale annuelle de Yahoo! L’année dernière, l’action Yahoo! a perdu 85 % de sa valeur et beaucoup s’attendaient à des manifestations de mécontentement de la part des actionnaires. L’ambiance est pourtant restée détendue, et le cours du titre n’a pas été abordé avant une bonne heure de discussion. ” Le grand bouleversement subi par le secteur des portails Internet est à présent terminé “, a-t-il conclu, et Yahoo! s’en tire avec deux uniques concurrents de dimension mondiale, AOL Time Warner et MSN, le service de Microsoft.

Pas de relance du capital-risque américain avant 2002

Le financement en capital-risque aux Etats-Unis pourrait ne pas redécoller avant 2002. C’est en tout cas ce qu’estiment 120 des 200 fonds de capital-risque américains sondés par le cabinet Deloitte & Touche. Très peu d’entre eux (1 % du panel) s’attendent à pouvoir mener en Bourse des sociétés de leur portefeuille cette année. La plupart des sorties se feront donc par cessions industrielles ou fusions entre start-up. Seuls les secteurs de l’infrastructure réseau, du logiciel (et plus particulièrement en entreprise), du sans-fil et des télécommunications devraient rester au même niveau d’investissement, voire croître légèrement.

Les Etats-Unis à la traîne sur l’Internet mobile

Alors que le Japon a retardé le lancement de téléphones portables 3G, les Etats-Unis sont confrontés à des difficultés encore plus importantes et ne pourront pas ouvrir de services de troisième génération avant deux ans ou plus. Les obstacles comprennent les questions d’attribution de spectres, de concurrence entre les normes techniques et des choix de connexion à Internet. ” Les gens vont comparer leur connexion à Internet par portable à celle de leur ordinateur personnel “, dit Kirk Parsons, analyste chez J.D. Power and Associates. Or les Etats-Unis enregistrent le plus fort taux de connexions Internet à haut débit dans le monde, d’où un niveau d’exigence très élevé de la part des internautes américains. ” La pénétration d’Internet par le câble n’atteint pas 10 % au Japon, alors quelle dépasse 50 % aux Etats-Unis. Au Japon, les appareils sans fil sont le principal outil pour accéder à Internet “, affirme Knox Bricken, analyste au Yankee Group.

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La rédaction