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Nero 7 Premium, de Néro : presque trop riche

Avec de multiples fonctions en tout genre, cette suite répond à un très grand nombre de besoins. On regrette que certains outils aient été ajoutés là, sans effort d’intégration.

Ergonomie : 3/4

Même si tout n’est pas parfait (surtout dans l’explorateur du module de gravure, trop rustique), Nero profite d’une interface claire et plutôt ergonomique. Les fonctions essentielles sont accessibles d’un
clic à partir du panneau d’accueil Nero SmartStart. Dommage que l’ensemble ne soit pas plus didactique : les résumés des fonctions accessibles par ce panneau sont succincts, comme le mode d’emploi sur papier, qui ne couvre
que l’installation. En outre, Nero s’accapare par défaut tous les formats de fichiers multimédias, à moins d’intervenir lors de l’installation : envahissant.

Gravure : 4/4

Dans ce domaine, aucune concession n’a été faite. Tous les disques sont acceptés, du CD au Blu-ray (déjà) ainsi que le système ‘ d’impression ‘ au laser sur les disques LightScribe. Nero 7
Premium gère la création d’images disque et sait accéder à leur contenu sans les graver, via des lecteurs virtuels. Contrairement à la suite de Roxio, Nero gère très bien l’overburning, pour les CD comme pour les DVD.

Photo : 1/2

L’outil de retouche PhotoSnap s’avère moins efficace et complet qu’un programme simple ?” et gratuit ! ?” comme Picasa et son interface n’est pas homogène avec le reste de la suite.
Néanmoins, Nero 7 Premium offre un ensemble complet d’outils de création de diaporama sur CD et DVD. Dommage que le récent PhotoShow Deluxe 4 (pour gérer, partager et retoucher ses images) n’ait pas été intégré à la suite.

Vidéo : 2,5/3

Sans rivaliser avec un logiciel avancé comme Studio 10 de Pinnacle, Nero 7 Premium intègre le nécessaire pour monter ses vidéos (y compris en HD) et les enregistrer sur DVD, avec menu, effets et transitions. Mais
c’est dans la conversion et la compression que la suite excelle. Le module Nero Recode assure la conversion de DVD vidéo en fichiers MPeg-4 de type DivX et XviD, mais aussi en H.264 (nommé ici Nero Digital). Ce module sait
aussi recompresser ou élaguer les portions inutiles de DVD vidéo double couche pour les copier sur un simple couche, à la manière de DVD Shrink. Enfin, Nero prévient lorsqu’il ne peut pas intervenir sur un DVD protégé contre la copie, et il
accepte les fichiers de DVD copiés sur le disque dur par le biais d’un autre logiciel.

Audio : 3/4

Nero propose de puissants outils pour l’enregistrement audio et le montage sonore en mode multicanal (jusqu’en 7.1), avec gestion des plug-in aux formats DirectX et VST. On trouve même une boîte à rythmes et des
fonctions de nettoyage audio ! Mais tous les programmes liés au son n’ont pas bénéficié de la même finition : ainsi, l’interface de l’outil de conversion de formats a été bâclée bien qu’elle reste efficace.

Fonctions annexes : 3/3

Nero 7 Premium pousse la logique ‘ couteau suisse ‘ à son paroxysme. La suite intègre un outil de sauvegarde des données, des logiciels d’analyse et de diagnostic pour les lecteurs-graveurs et
les médias, une interface de type Media Center (pour partager ses fichiers audio, vidéo et photo entre plusieurs PC ou pour en profiter sur un téléviseur), un module de composition d’étiquettes et de jaquettes complet, et même un logiciel
pour cataloguer et retrouver rapidement les contenus multimédia. Il ne manque rien ! Mais est-ce bien nécessaire ?

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Valéry Marchive