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Morpheus 4 s’offre tous les réseaux peer-to-peer

Avec la nouvelle version multiréseaux de Morpheus, StreamCast ambitionne de devenir le premier fournisseur d’une solution peer-to-peer universelle.

‘ Morpheus 4 is here and legal ! ‘ Tel est le slogan qui s’affiche ‘ haut et fort ‘ sur le site
www.morpheus.com. Face aux menaces de l’industrie du disque, StreamCast tient en effet à rassurer les visiteurs : la dernière mouture de son célèbre logiciel de partage de fichiers,
disponible depuis quelques jours en version bêta, n’est pas hors-la-loi. La justice américaine l’a elle-même
reconnu au mois d’avril dernier en autorisant l’éditeur à poursuivre la diffusion de son programme.

Le grand retour de Kazaa

Après une version 3 en demi-teinte, StreamCast compte sur cette nouvelle édition pour faire son retour sur le devant de la scène. Pour la première fois, Morpheus 4 offre un accès simultané aux principaux réseaux de partage de
fichiers existants : NEONet, iMesh, eDonkey, Grokster, Gnutella, G2, LimeWire et, surtout, l’impressionnant FastTrack du logiciel Kazaa. Le plus populaire des réseaux de peer-to-peer (P2P) fait son retour au sein de Morpheus. Début 2002,
StreamCast avait dû renoncer à l’exploiter en raison
d’un litige avec l’éditeur de Kazaa.Aujourd’hui, Morpheus 4 est la porte d’entrée au plus vaste réservoir de fichiers audio, vidéo et logiciels mis à la disposition des internautes… souvent au mépris des droits d’auteurs.

Vers un réseau global unique ?

Le logiciel promet également aux utilisateurs une meilleure protection de leur identité grâce à l’emploi de serveurs proxy publics, ce qui était déjà le cas dans sa précédente version. En revanche, à la différence de
Morpheus 3.2, qui avait été officiellement exempté de ‘ spywares ‘, Morpheus 4 ne saffranchit pas de ces logiciels espions, de même qu’il
autorise l’affichage d’envahissantes fenêtres publicitaires (pop-up).Malgré ces défauts, nul doute que la version 4 attirera du monde. Son ouverture sur les plus importants réseaux de peer-to-peer et le retour de FastTrack (sans la permission de Kazaa) ont en effet de quoi convaincre. Jusqu’à
présent, les capacités multiréseaux de logiciels comme Shareaza étaient en effet limitées. Ce qui fait dire à certains que Morpheus annonce ce que le P2P pourrait devenir : une mosaïque de réseaux, basés sur des technologies concurrentes mais
accessibles à partir d’un logiciel unique.

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Muriel Drouineau