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Mon doc’ sans médocs

Entre le débat sur le contrôle des médicaments qui fait rage et la mise en place des premiers outils de télésanté, un bilan des sites spécialisés s’impose ! En voici neuf traitant d’infos médicales.

Sitôt le Mediator retiré du marché, l’Afssaps publiait une liste de 77 molécules placées sous surveillance. Où retrouver cette liste ? Comment savoir si tel ou tel symptôme est lié à la prise d’un des traitements incriminés ? Nombreux sont les sites d’information médicale à apporter des réponses. Il existe un label visant à établir “ un code de conduite pour les sites Web de santé ”, le HONcode. Pour obtenir ce label de qualité auprès de la Haute Autorité de santé, les sites doivent répondre à un certain nombre de critères de qualification et de compétences des rédacteurs. Ce qui ne les met pas pour autant à l’abri d’erreurs.

Eviter une surdose d’Internet

La vigilance reste de mise, tant vis-à-vis des infos recueillies que de sa propre aptitude à identifier les symptômes. Gare à l’hypocondrie et “ l’internetose ” qui en découle, à savoir “ un groupe de symptômes banals associés à une grande angoisse qui est liée à la fréquentation d’Internet ”. Reste la possibilité de s’adresser directement en ligne à un médecin. Attention, pour l’heure, il ne s’agit que de conseils médicaux et pas encore de téléconsultation (la consultation à distance officialisée par décret en octobre 2010 n’est pas encore effective). Alors… si les symptômes persistent, consultez !

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Valérie Quélier