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Mauvaise réception pour la Semaine des télécoms et des réseaux

Difficilement soutenue par ses pôles ‘ Collectivités locales ‘ et ‘ Wi-Fi ‘, la manifestation parisienne a fait les frais de la discrétion des utilisateurs et des fournisseurs.

Les rares visiteurs qui ont affronté les grèves et les embouteillages pour aller à la 17e Semaine des télécoms et des réseaux (STR) en sont pour leur frais. Ce salon, qui vise la rencontre entre les professionnels
des télécoms et des réseaux et leurs clients du secteur de l’entreprise, avait pourtant bien démarré, avec une conférence marquée par l’annonce de l’union sacrée des trois grands opérateurs de téléphonie mobile autour des hot
spots.Mais le faible nombre d’exposants (180 annoncés, pour moins de 90 stands) et le manque d’innovation ont eu raison de l’intérêt des visiteurs. Pourtant, afin d’attirer les foules, les organisateurs
ont mis en place deux nouveaux pôles : ‘ Collectivités locales ‘ et ‘ Wi-Fi ‘. Ce sont les seuls à avoir emporté un minimum de succès auprès du public, malgré le peu
de nouveautés présentées…

L’absence des grands acteurs

Un pavillon ‘ Start-up innovantes ‘ rassemblait six entreprises, dont une avouait être là par erreur ?” il s’agissait d’un fournisseur de plate-forme de conversion SMS/e-mail pour des campagnes
marketing ?” et les cinq autres gravitaient autour de l’univers du Wi-Fi. ‘ Les grands acteurs ont déserté le salon. Ils ne sont plus présents qu’au travers de leurs distributeurs, à l’instar de nos
concurrents Panduit et Tyco Electronics ‘,
regrette Michel Delbarre, responsable marketing produits France de 3M Télécommunications, qui avoue se poser la question d’une présence lors de l’édition 2004.
‘ Même si le nombre de visiteurs est allé crescendo, nous avons eu peu de nouveaux contacts. ‘

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Stéphanie Renault