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Mamie’s suicide

Il fut un temps – pas si lointain – où, en France, tout discours sur l’avancée de la pratique des technologies se trouvait émaillé d’une référence…

Il fut un temps – pas si lointain – où, en France, tout discours sur l’avancée de la pratique des technologies se trouvait émaillé d’une référence à une mystérieuse ménagère de Carpentras. Le savoir-faire – ou non – de cette brave dame était censé étalonner la pénétration des nouvelles technologies dans notre pays, réputé plus ou moins attardé en la matière. “La ménagère de Carpentras sait-elle utiliser le minitel ? “, s’inquiétait-on souvent. “Saura-t-elle ma”triser internet ?” débattait-on à la télé. Aujourd’hui, c’est du côté d’une certaine veuve de l’Arkansas, tout aussi mythique, qui détiendrait le ” papier ” (les actions) de ces fonds de pension américains tant redoutés par toutes les bourses du monde, qu’il faudrait se tourner. Et plus exactement vers son verre à dentier. En surveillant les claquements dudit dentier, on connaîtrait plus ou moins l’état de frayeur de la mamie sur le danger que font courir à son bas de laine virtuel ces garnements de l’économie pourtant appelée ” net “, qui ne tiennent pas leurs promesses de cadeaux mirifiques. Cela constituerait, après tout, un indicateur comme un autre, tant le bon sens semble avoir quitté les places financières. Les bourses s’affolent de la prudence des sociétés qui ne font finalement, pour la plupart, qu’envisager des profits en baisse. Des p-r-o-f-i-t-s ! Le jour où l’une d’elles annoncera une perte, faut croire que toutes les mémés yankees qui ont confié leur pécule à la Bourse vont nous faire une épidémie de suicides !

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JFR