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LTU indexe les images, traque les copieurs

La start-up LTU Technologies ?” anciennement LookThatUp ?” annonce Image Indexer et Image Watcher, deux outils d’analyse d’image. Leur but : indexer les images et protéger leur propriété intellectuelle.

LookThatUp, désormais rebaptisée LTU Technologies, ajoute deux nouveaux outils exploitant sa technologie de description automatique d’images. Après Image Seeker (recherche d’images), Image Filter (filtrage) et Image Shopper (destiné aux sites de commerce électronique), LTU Technologies propose Image Indexer et Image Watcher.” Nous développons notre technologie selon deux axes : la gestion et l’indexation de contenu d’une part, la protection de la propriété intellectuelle d’autre part “, explique Chahab Nastar, PDG de la société.A partir de l’analyse de l’image, Image Indexer génère un descriptif de l’image au format XML, de type ” photo d’une personne en ville “. Pour obtenir ce descriptif, Image Indexer compare les résultats de l’analyse avec les 400 catégories de la base de connaissances de l’application. Cette base peut être enrichie ou modifiée selon les souhaits de l’entreprise.Image Watcher intéressera les sociétés souhaitant traquer les sites utilisant illégalement une image leur appartenant ?” un logo détourné, par exemple. A partir de l’adresse URL des sites à scruter, Image Watcher analyse toutes les images présentes sur le site (sur une profondeur d’arborescence réglable) et repère celles qui se rapprochent de l’image ?” ou des images ?” de référence.Les produits de LTU Technologies reposent sur un procédé d’analyse de l’image en deux étapes : segmentation de l’image en repérant les différentes régions colorées qui la composent, puis codage (couleurs, formes, textures) sous forme d’un fichier descriptif pesant environ 1 Ko. Le moteur d’analyse sait désormais traiter les flux vidéo, en extrayant les plans clés d’un film et en les analysant.La société commercialise normalement ses solutions en ASP, mais aussi chez le client, si c’est un grand compte. ” Il faut compter de 3 000 à 10 000 euros par mois en mode hébergé “, indique Chahab Nastar.

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Pierre Berlemont