Qui n’a pas reçu un SMS l’informant qu’il était l’heureux gagnant d’une loterie ? Le problème, c’est que, pour connaître le prix, il faut composer un numéro de SMS payant, appeler un numéro surtaxé ou accéder à un service wap
onéreux. Avant que l’utilisateur ne se rende compte
de la supercherie, il aura été débité d’une bonne poignée d’euros.Afin de lutter contre le phénomène, le secrétaire d’Etat au Développement de l’économie numérique, Eric Besson, a annoncé vendredi 17 octobre le lancement d’une plate-forme pour signaler ces abus. Ce
‘ guichet unique ‘ doit ?” entre autres mesures en faveur des consommateurs en matière de téléphonie et d’Internet ?” être dévoilé demain, mardi 21 octobre, par Luc Chatel,
le secrétaire d’Etat à la Consommation.
Obtenir des données
Dans les faits, il s’agira d’étendre le champ de compétences de
Signal-spam, le site national de signalement des courriers électroniques indésirables. Après avoir téléchargé un plug-in pour les
navigateurs Firefox ou Internet Explorer ou pour la messagerie Outlook de Microsoft, l’internaute signale d’un clic les pourriels qui lui sont adressés.Depuis sa création, voici dix-sept mois, la plate-forme aurait recensé plus de 12 millions de messages, grâce aux alertes de 42 000 utilisateurs. Le dispositif pour les téléphones mobiles devrait
‘ être opérationnel dans les prochains jours ‘, a expliqué Eric Besson dans un communiqué.Ce système est attendu non seulement pour enrayer le spam sur les mobiles mais aussi obtenir des données sur cette nouvelle forme de pourriel. ‘ En l’état, nous ne disposons d’aucun chiffre, puisque rien n’a été
fait pour recenser ces SMS indésirables au niveau national ‘, indique la Fédération française des télécoms. D’autant plus que, pour des escroqueries de quelques euros, rares sont les consommateurs à porter plainte.
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