Les podcasts n'échapperont pas aux moteurs de recherche
Start-up spécialisées et grands moteurs de recherche s'intéressent de près à l'indexation des podcasts, ces émissions audio ou vidéo qui fleurissent sur le Web.
Difficile aujourd'hui de donner des chiffres précis sur le nombre de
podcasts qui circulent sur le Web. Mais une chose est sûre : ces fichiers audio ?" ou vidéo ?" se multiplient comme des petits pains, notamment grâce à
l'implication des groupes médias dans ce domaine.Un développement qui n'est pas sans susciter la convoitise des grands moteurs de recherche. Car les internautes auront de plus en plus besoin d'outils adaptés pour dénicher la dernière interview de Madonna ou les vidéos amateurs de
leurs blogueurs favoris.Pour s'y retrouver, il existe déjà plusieurs annuaires, tels que
Podcast.net,
Podcast Directory ou même le catalogue iTunes d'Apple. Certains sont dédiés aux podcasts francophones, le plus abouti étant
Podemus.Ce portail agit à la fois comme un annuaire (les auteurs de podcasts lui soumettent leurs productions, qui sont ensuite classées par catégorie) et, de manière restreinte, comme un moteur de recherche : une petite partie des
podcasts sont automatiquement indexés par un robot.Et pour indexer du contenu audio, ou vidéo, le plus simple est encore de se baser sur... le texte. ' Nous utilisons le texte qui est généralement associé aux podcasts, ainsi que les métadonnées
[titre, mots-clés, résumé..., NDLR] du fichier ', explique Mayel de Borniol, un des trois cofondateurs de Podemus.Reste qu'avec ce procédé, si un podcast évoque un sujet qui n'est pas inscrit dans les métadonnées ou n'a pas de retranscription textuelle, l'internaute ne pourra pas le retrouver.C'est là qu'intervient
Podscope, un moteur de recherche de podcasts d'un nouveau genre. Lancé par la société TVEyes il y a plusieurs mois, il sonde le c?"ur même des fichiers audio (et bientôt vidéo) pour qu'aucun mot
prononcé ne lui échappe : le son est retranscrit en texte par reconnaissance vocale pour être ensuite indexé.Une autre société américaine, Blinkx, utilise le même principe à travers son service Blinkx.TV, qu'elle n'applique cependant qu'au contenu de chaînes TV anglosaxones.
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