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Les cadres informatiques, champions de la mobilité externe

Selon l’Apec, la mobilité professionnelle des cadres en 2000 reste élevée et le taux de démissions (+13 % en un an) atteint un niveau record. Dans les fonctions informatiques, la mobilité externe est deux fois plus importante que la moyenne.

Pour sa onzième édition, l’enquête Apec (Association pour l’emploi des cadres) sur la mobilité des cadres révèle quelques surprises.Première conclusion, la mobilité (interne et externe) est à son zénith chez les trois mille cadres interrogés. Embellie économique oblige, les cadres se sentent en confiance, et retrouvent la maîtrise de leur parcours professionnel.La mobilité autrefois subie est désormais choisie. Indice révélateur de ce retournement de tendance : la vitalité des 35-49 ans qui constituent la classe d’âge la plus active. Ils saisissent désormais toutes les opportunités qui s’offrent à eux et n’hésitent pas à poser leur démission le moment venu.La mobilité concerne un tiers des cadres. Ils sont 9 % à quitter leur entreprise (dont 78 % à l e faire volontairement), tandis que 21 % d’entre eux préfèrent une évolution ou une promotion à l’intérieur même de la société (mobilité interne). Pour les entreprises, la difficulté consiste aujourd’hui à fidéliser les forces vives.Dans ce contexte, après une année 1999 relativement calme, la mobilité des cadres informatiques du panel, repart à la hausse (+8 %) avec une très nette préférence pour les départs vers les entreprises utilisatrices. 18 % d’entre eux pratiquent la mobilité externe, une proportion deux fois plus importantes que pour la population cadre dans son ensemble.Parallèlement (et paradoxalement), on relève un certain attentisme de la part des cadres informaticiens, qui, à 38 % (en SSII et chez les utilisateurs), reconnaissent ne pas maîtriser leur carrière… mais pourraient le faire un jour.

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Philippe Crouzillacq