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L’encéphalogramme de la GRC reste plat

Touché, le marché de la gestion de la relation client fait cependant preuve de plus de maturité.

La gestion de la relation client (GRC) ne fait pas exception sur le marché des progiciels. Les résultats publiés par les éditeurs pendant l’été le confirment : la demande est atone. Et si Tom Siebel entrevoit une reprise au quatrième trimestre, elle serait modérée, limitée aux Etats-Unis, et surtout conditionnée par l’évolution de la situation économique et internationale. Le cabinet Giga Information Group n’envisage pas autre chose, prévoyant pour 2002 une stabilité à 3,5 milliards de dollars ?” voire un léger recul ?” des ventes de licences par rapport à 2001. En France, Pierre Audoin Conseil est un peu plus optimiste : le marché national, licences et services, croîtrait de 9,7 % en 2002, mais ce chiffre est à comparer avec la croissance de 19,3 % enregistrée l’année précédente. Les perspectives à plus long terme sont néanmoins plus encourageantes. “Les entreprises qui ont identifié la gestion de la relation client comme un besoin pour le développement de leur activité finiront par s’équiper”, remarque Laurent Carrière, directeur avant-vente chez Siebel France.

Des déploiements plus étalés dans le temps

Reste que ces déploiements ressembleront peut-être un peu moins aux quelques projets pharaoniques que l’on a pu observer pour être mieux dimensionnés et plus étalés dans le temps. Le marché de la gestion de la relation client a en effet accéléré sa maturation, contraint par la nécessité pour les porteurs du projet de mieux argumenter leur dossier, la réduction des budgets d’investissement à l’essentiel mais aussi les premiers retours dexpérience des utilisateurs et des intégrateurs.

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Jean-Baptiste Dupin