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L’ECE donne une culture économique aux ingénieurs

L’Ecole centrale d’électronique propose, en quatrième année, des projets pluridisciplinaires. L’option majeure télécommunications, très prisée, reçoit près de 60 % d’une promotion.

Après les deux années préparatoires, le cycle ingénieurs de l’Ecole centrale d’électronique débute par une année de tronc commun. En fait, pour les bacs + 2 (Deug, DUT, BTS), le premier trimestre consiste en une mise à niveau. Les étudiants issus du cycle préparatoire intégré partent, eux, en complément de formation, dans une université britannique. La promotion est reconstituée au mois de janvier. C’est en deuxième année que les étudiants choisissent leur spécialité, parmi trois options majeures : les systèmes d’information et réseaux, les systèmes industriels, et les télécommunications et réseaux. “Ce ne sont pas des options pointues, précise Pascal Brouaye, le directeur de l’école, mais de grands domaines.” Pour Guillaume Vilmain, diplômé en 1999, “une fois sorti, on reste généraliste. Travailler consiste à mettre en pratique des cours théoriques”.

Des modules mineurs pour préparer aux aléas du métier

D’une majeure à l’autre, certains cours se recoupent. Les étudiants, à l’occasion du projet pluridisciplinaire de quatrième année, sont amenés à travailler ensemble. Dans le même temps, ils optent pour une mineure professionnelle, des modules mis en place l’an dernier (voir 01 Informatique du 25 février 2000, p. 57) pour préparer les futurs ingénieurs aux aléas ?” moins techniques ?” du métier : carrière internationale, vente et promotion de produits, recherche, gestion de projet ou création d’entreprise. Ce dernier module bénéficie de l’intervention de créateurs d’une start up hébergée par l’école. “L’idée de base de la mineure consiste à les faire penser à leur projet professionnel. Les étudiants peuvent d’ailleurs très bien en suivre une et se dire : ce n’est pas pour moi.” Une particularité : aucun numerus clausus ne vient limiter la capacité d’accueil des majeures ou des mineures. Il en résulte de forts déséquilibres. La majeure télécommunications reçoit ainsi près de 60 % d’une promotion. Et, en un an, la mineure création d’entreprise est passée de trente à soixante étudiants.

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Arnaud Devillard