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Le gouvernement s’attelle à la réduction de l’exposition aux ondes

Le gouvernement a reçu les résultats d’expérimentations menées pour évaluer l’impact des ondes émises par les antennes mobiles. Il en ressort que l’abaissement du signal diminue très fortement la réception à l’intérieur des bâtiments.

Un groupe de travail mené par Francois Brottes, député de l’Isère, s’est attelé depuis 24 mois à trouver des solutions pour réduire l’exposition de la population aux radiofréquences émises par les antennes-relais. Le 30 août, il a remis un rapport à Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l’Ecologie et Eric Besson, ministre de l’Industrie, faisant le point sur ses travaux.

Les travaux menés sont rassurants sur un point : les niveaux d’exposition mesurés sont bien en-deçà des limites réglementaires. Les mesures effectuées dans neuf villes représentatives de la diversité urbaine (deux arrondissements de Paris, Courbevoie, Grenoble, Cannes, etc.), mettent en avant un taux inférieur à 5 v/m dans 99,9 % des cas alors que la valeur limite est de 41 V/m.

Quelques zones sortent du lot, avec des valeurs plus élevées, mais elles restent toujours en-deçà des normes. Des simulations ont été effectuées afin d’évaluer les conséquences d’une baisse de la puissance des émetteurs. Malheureusement, celle-ci se traduit par une détérioration de la couverture du réseau.

Des recommandations concernant l’exposition aux ondes

La qualité du service de téléphonie mobile s’en ressent, « notamment à l’intérieur des bâtiments avec une perte moyenne de 82 % de la couverture intérieure à Paris 14e, de 44 % à Grenoble et de 37 % à Grand-Champ », précise le rapport.  Des expérimentations in situ seront menées au cours de l’automne.

Un autre volet du rapport de Francois Brottes présente une liste de recommandations qui concernent aussi bien les relations entre le maire et les opérateurs que les informations fournies au grand public.

Parmi celles-ci, les auteurs du rapport souhaitent rendre obligatoire l’information faite aux occupants d’un bâtiment sur lequel une antenne-relais va être installée, et ce, dans un délai maximum de 15 jours avant les travaux.

Ils recommandent aussi de mettre en place, dès 2012, le dispositif de surveillance des champs électromagnétiques instauré par les lois Grenelle. Une fois en place, il permettrait aux particuliers résidant à proximité d’une antenne de demander gratuitement à un organisme indépendant de mesurer le niveau du champ magnétique de leur logement.

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La rédaction