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L’Administration liste ses standards informatiques

Le Référérentiel général d’interopérabilité arrive. Il va définir les formats de documents utilisés par les administrations françaises.

La création d’un comité spécifique, le 2 mars dernier, fait espérer une arrivée rapide du référentiel général d’interopérabilité (RGI). Créé sur le papier fin 2005, ce dernier fixe l’ensemble des standards que devront utiliser les
administrations pour échanger des fichiers entre elles ou avec les usagers. Ce futur document de référence fait déjà couler beaucoup d’encre.Dans une préversion pour appel à commentaires diffusée sur Internet, le
Référentiel général
d’interopérabilité
recommande l’utilisation d’Open Document (format fichier d’OpenOffice) comme norme pour créer des documents bureautiques (traitement de texte, tableur, présentation). Et il interdit aux autorités administratives de faire
migrer leurs documents vers autre chose que ce format ouvert.

Un socle attendu avant la fin de 2007

Pourtant, rien n’est encore figé. Avant de finaliser le référentiel, il faut d’abord que tous les représentants des parties intéressées (ministères, collectivités territoriales, Cnil, organismes de protection sociale et personnalités
indépendantes) soient nommés au comité. Ensuite, celui-là sera chargé de proposer un socle minimal ?” attendu avant la fin de l’année 2007 ?” et de suivre les évolutions du RGI.Le RGI ne sera jamais gravé dans le marbre. Il devra en effet être susceptible d’évoluer en fonction de l’état de l’art des systèmes d’information, des réglementations communautaires, etc. En outre, réduire le RGI au choix très
médiatisé d’une suite bureautique est trop réducteur.

Un référentiel très large

Pascal Souhard, chef du pôle Référentiel généraux ?” interopérabilité, sécurité et accessibilité ?” au sein de la
Direction générale de la modernisation de l’Etat (DGME) explique ainsi : ‘ Le référentiel porte également sur la pérennité des
informations, c’est-à-dire leur archivage et leur conservation. ‘
A quoi il faut ajouter des normes à privilégier, à exiger et à interdire en matière de présentations multimédia, de formats d’images, de syndication de contenu, de protocoles de messagerie électronique ou encore de services de contrôle
d’accès aux ressources XML.

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Renaud Edouard-Baraud