1. Richesse d’équipement
Tous les produits embarquent des processeurs d’une puissance satisfaisante. Malgré sa polyvalence, le téléphone intelligent de HP ne propose, en standard, ni kit de fixation, ni notice, ni média de stockage SD, ni même, et
c’est plus gênant, de cartes de pays. La taille des écrans est correcte, de l’ordre de 72 x 53 mm. Seul HP opte pour un petit écran carré de 56 x 56 mm, afin de caser un clavier mécanique, sans nuire à
l’encombrement.À l’exception du modèle de Navman, qui ne propose qu’une connectivité USB, les autres modèles intègrent également un port infrarouge. Afin d’améliorer la réception, Acer et Mitac livrent une antenne déportée. Elle est en option
chez Typhoon et Navman, et intégrée chez HP. Tous les produits disposent d’une prise casque. L’autonomie est très variable, de 5 h 20 pour le modèle de Navman à 12 h pour celui de Mitac.
2. Géocodage
Le logiciel de navigation embarqué effectue un travail de géocodage : il place des coordonnées spatiales, que stocke un SGBD local, au sein de cartes géographiques. Lesdites coordonnées sont soit saisies par l’utilisateur,
soit transmises par les satellites GPS.Le code postal est important car il évite la saisie de caractères. Or le modèle de Mitac ne le prend pas en charge, ce qui est un handicap. Celui d’Acer ne lui associe aucun nom de ville, ce qui complique la lisibilité d’une
destination. Le produit de Navman ignore certains codes postaux (78180, 91170 et 91270). Quant à TomTom 5.0, dans le modèle de HP, il ‘ comprend ‘, dès la saisie d’un chiffre, qu’il s’agit d’un code postal. Il est le seul à
proposer des choix de villes, malgré des saisies avec fautes d’orthographe.La liste des points d’intérêt est abondante sur tous les modèles, sauf chez Typhoon. Tous les produits offrent un couplage avec le carnet d’adresses ainsi qu’un planificateur de trajets. Cependant, seul le produit de Navman
permet de l’enregistrer sous forme de journal, pour une consultation ultérieure (.gps).
3. Efficacité du guidage
La précision du guidage dépend de l’efficacité du logiciel de navigation, et pas forcément du nombre de canaux GPS pris en charge, ou de la sensibilité de l’antenne. Car le logiciel est censé pallier les décrochages, en
formulant des hypothèses crédibles de circulation. Cette précision dépend aussi des vues graphiques, qui doivent être claires, et des annonces vocales, intelligibles.Tous les produits proposent des vues 2D, 3D et symboliques. Ces dernières sont très claires avec le modèle de HP. L’assistant de Navman affiche trop d’informations en 3D, et le modèle d’Acer propose des vues trop simplistes en
3D. Seul le produit de Mitac effectue des annonces vocales sans retard ni anticipation. Les autres tendent à l’annonce tardive. Celui de Typhoon manifeste un comportement erratique en présence d’immeubles élevés. Les instructions vocales sont
claires chez Mitac, Typhoon et HP.Le volume est limité sur tous les modèles.
4. Ergonomie
L’ergonomie se résume à l’ensemble des dispositifs qui facilitent la mise en route et l’utilisation des appareils. L’iPAQ est le seul à disposer d’un clavier mécanique très pratique, dont la sensibilité est toutefois faible, ce
qui oblige à de fortes pressions. Le modèle de Mitac propose un clavier de type téléphone. Utile, il associe une série de lettres à chaque bouton. Tous les modèles disposent de claviers virtuels de type Windows Mobile, qui sont en général trop
étroits pour une exploitation manuelle sans stylet. Le modèle de Mitac intègre un clavier virtuel d’origine ViaMichelin. De plus grande dimension, il autorise une saisie manuelle.Afin d’augmenter l’autonomie, aucun assistant ou smartphone n’embarque de lampe vraiment puissante. La luminosité se révèle donc moyenne pour tous les appareils, et ne dépasse jamais 117 cd/m2. À titre
de comparaison, les écrans LCD, considérés comme lumineux, affichent 300 cd/m2. La lisibilité en plein jour est meilleure pour les appareils traités antireflet comme le modèle de Mitac.
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