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” La carte prépayée reste un marché énorme “

Comment percevez-vous le marché des cartes téléphoniques ? ? Cela reste un marché énorme en France et à plus forte raison au niveau européen. Même le…

Comment percevez-vous le marché des cartes téléphoniques ? ? Cela reste un marché énorme en France et à plus forte raison au niveau européen. Même le marché nord-américain continue de croître, bien qu’il soit plus ancien et plus mature. Mais c’est désormais un marché réservé aux acteurs spécialisés. Chez Kosmos Telecom, nous sommes maintenant 80 personnes à ne faire que ça. Nous vivons dedans 24 heures sur 24. Nous avons des spécialistes systèmes, des spécialistes télécoms, des spécialistes développement, des spécialistes marketing, une trentaine de commerciaux et un service consommateur dédiés. Nous n’avons pas la prétention de savoir faire le métier des autres. Et l’inverse sera de plus en plus vrai. C’est un marché qui s’assainit et se concentre. Les acteurs non spécialisés seront éliminés. Et en premier lieu ceux qui auront pratiqué une politique commerciale erronée. Des marges de 40 % pour les points de vente sont suicidaires. Elles ne permettent pas de rester compétitif. En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais eu une politique de chiffre d’affaires, mais une politique de parts de marché. Nous croissons de 200 à 300 % par an et chaque année nous sommes légèrement bénéficiaires. Mais je ne suis pas candidat à reprendre l’activité cartes téléphoniques de GTS Omnicom, car elle repose sur un réseau de distribution (la Société pipière de France) concurrent du nôtre (la Seita).Intercall affirme vendre 1 million de cartes par mois, GTS Omnicom 800 000. Quels sont vos propres chiffres ? ? Je n’entrerai pas dans ce jeu-là. Certains de mes confrères gonflent leurs chiffres en distribuant généreusement des cartes gratuites de 5 min. Personnellement, je trouve qu’il est plus significatif de vendre des cartes à 100 F. Je ne donnerai pas de chiffres, mais vous les aurez à l’occasion de notre introduction en Bourse, qui devrait avoir lieu début 2001. Ce que je peux vous dire par contre, c’est que nous sommes présents dans 80 % des enseignes grandes surfaces, dans les bureaux de tabac de la Seita, chez les débiteurs de presse et dans les stations service (Total, Fina, Elf…). Nous ne vendons pas nos cartes dans les rayons mobiles, mais aux caisses, à l’instar des bonbons et du magazine télé. Tous nos efforts visent à créer un réflexe : acheter sa carte téléphonique en même temps que ses cigarettes, son magazine télé ou ses bonbons. Nous croyons aussi aux distributeurs automatiques de cartes téléphoniques dans les aérogares et les espaces publics très fréquentés. Et nous restons présents sur le marché des cartes ethniques, avec plusieurs marques.Où en sont vos premiers pas dans l’Internet ? En octobre 1999, nous avons été le premier acteur du marché français de la carte téléphonique à se positionner sur l’Internet. Nous sommes donc désormais à la fois opérateur de services en télécommunications et fournisseur d’accès Internet. Nous vendons nos cartes rechargeables sur le Web. Nous avons lancé notre propre kit de connexion Internet et notre propre carte d’accès Internet prépayée. Nous avons créé notre propre portail et notre propre boutique marchande sur l’Internet. Suivant un procédé breveté, cette boutique permet d’acheter des confiseries, des jeux créatifs, des jeux de cartes, des jeux de société et des jouets 1er âge, non pas par carte bancaire, mais par décompte de nos cartes téléphoniques. L’Internet est pour nous une évolution naturelle, car notre métier est le prépaiement sous plusieurs formes. Nous avons 18 mois d’avance dans le mariage de l’Internet avec les cartes prépayées. Certains de nos confrères cherchent aujourd’hui à nous rattraper en créant des joint-ventures avec des spécialistes reconnus de l’Internet. Nous, nous avons tout réalisé nous-mêmes, sans joint-venture (www.kosmos-telecom.fr) (www.ksurf.net).

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La rédaction